Lisa JACKSON

L’auteur :
Lisa Jackson est née en 1952 dans l’Oregon où elle a suivi des études universitaires avant de travailler dans le secteur bancairere. Son premier roman, A Twist of Fate, (inédit en France) est publié en 1983. Suivent de nombreux romans à suspense dit romantique, d’autres se déroulant au Moyen-Âge. Ses livres sont presque tous des best-sellers aux États-Unis.

Le livre que j’ai lu : Le secret de Church Island publié aux Etats-Unis en 2012 sous le titre You don’t want to know et en France en 2014 par Mosaïc

4^e de couverture :
Deux ans plus tôt, le petit Noah Garrisson a disparu. Et même si son corps n’a jamais été retrouvé, personne n’en doute : le petit garçon de deux ans est mort noyé dans l’océan Pacifique après être tombé d’un ponton. Personne, sauf sa mère, Ava, qui depuis cette nuit de cauchemar, a sombré dans une grave dépression.
Enfin de retour chez elle à Neptune’s Gate, le manoir de Church Island où elle vit avec son mari, Ava se met à avoir d’étranges et perturbantes visions : celles de Noah sur le ponton, dans la nurserie… Et si ces visions la font douter d’avoir encore toute sa raison, elles lui donnent aussi la force de continuer à croire que son fils est encore en vie. Cette intuition est si forte qu’elle s’en fait le serment : à présent qu’elle est revenue chez elle, elle va tout faire pour découvrir ce qui s’est réellement passé cette nuit-là, et pour percer les secrets que lui cache son entourage. Ce qu’elle ne sait pas encore, c’est à quel point est dangereuse, perturbante, la vérité qu’elle devine cachée derrière les brumes de Church Island, cette île coupée du monde…

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"Ne te courbe que pour aimer." René Char

Le secret de Church Island

Mon point de vue

Mon chéri a lu ce pavé de 500 pages le premier et il paraissait si accroché que je l’ai ouvert à mon tour.

C’est un thriller très américain, me semble-t-il (je ne suis pas une spécialiste!) : une histoire compliquée à souhait avec une multitude de personnages et de rebondissements dans une ambiance mystérieuse, voire oppressante, des morts bien sûr et une terrifiante violence des sentiments.
Le début est un peu lent mais c’était sans doute nécessaire pour la mise en place d’une intrigue complexe. Vers la fin, au contraire, l’accélération du récit donnerait presque le vertige. On a envisagé, au fil des pages et des révélations savamment dosées, tellement d’hypothèses qui se sont avérées mauvaises, qu’on est surpris par le dénouement bien que, après coup, on se dise qu’il est logique, ce qui prouve de la part de l’auteur une habileté certaine à semer les indices.
La 4^e de couverture le faisant très bien, je ne vais pas à nouveau résumer l’histoire. L’enquête est menée par l’héroïne Ava, à la fois vulnérable et obstinée dans sa quête de vérité. C’est pour moi le personnage le plus intéressant parce qu’elle offre plusieurs facettes qui sont finement présentées : on a de la sympathie pour cette mère inconsolable qui, d’instinct, n’admet pas la disparition de son enfant, on la plaint, on admire sa ténacité mais il apparaît que dans le passé elle était une redoutable femme d’affaires qui, assurément, ne faisait pas de sentiment.
Rien de particulier à dire sur l’écriture...

Pour finir, un roman distrayant dont on a envie de connaître la fin, même si ce n’est pas un chef-d’œuvre sur le plan purement littéraire. study

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"Ne te courbe que pour aimer." René Char

je note ! il me faut des romans distrayant en ce moment. J'ai ramené "Les nouvelles orientales" de Yourcenar, je vais le lire après avoir passé la dernière nuit à Tremore Beach....

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Nous étions une étrave
face à la vague grise
puissante et salée du monde.
Notre neuve impatience
s'est brisée dans le silence hurlant.
Ysandre