proverbes et citations

" LES CONVICTIONS SONT DES PRISONS " 

                    NIETZSCHE


                           

Beau sujet de réflexion, chère Sapho !  

Très pertinent  chère Sapho !   

De bonnes citations, Sapho.
Le "stress" ... quelques semaines, qu'en reste-t-il ? une santé moins bonne, un coeur fatigué, et la vie continue malgré tout. On ne vit jamais très vieux, avec du stress ! mais pourquoi s'évertue-t-on à broyer du "noir" ?  

De bonnes citations, Sapho.
Le "stress" ... quelques semaines, qu'en reste-t-il ? une santé moins bonne, un coeur fatigué, et la vie continue malgré tout. On ne vit jamais très vieux, avec du stress ! mais pourquoi s'évertue-t-on à broyer du "noir" ?  

on ne s'évertue pas à broyer du "noir", on subit les aléas de la vie, ma Brie. Le pire, ce serait de ne pas faire en sorte d'en sortir.
Je déteste être dans cet état, ce n'est pas ma nature, j'étais "faite" pour la joie. J'aime faire rire et rire. Mais quand il vous tombe des tuiles sur la tête, ça fait mal ! faudrait pas que ça dure trop longtemps parce que je ne ferai pas de vieux os à ce train là.
D'un autre côté, vivre très vieux, diminué et malade ne me tente pas des masses. 

Sapho a écrit:

" LES CONVICTIONS SONT DES PRISONS " 

                    NIETZSCHE

on peut s'évader des prisons, il suffit de le vouloir très fort.

Quelques citations sur l'amitié

"L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines."
Francis Bacon

"Ce n'est pas tant l'intervention de nos amis qui nous aide, mais le fait de savoir que nous pourrons toujours compter sur eux."
Epicure

"Toutes les grandeurs de ce monde ne valent pas un bon ami."
Voltaire

j'aime bien aussi ses trois là.

celle-ci aussi me plait énormément, ma Sapho
elle ressemble a ce que vous faites pour moi

Un grand classique "l'amitié, c'est l'amour sans aile"
J'ai des amies, amis, peu, avec un grand coeur, qui ne me jugent jamais, à mon grand étonnement, qui me soutiennent, sans défaillir.
Je les trouve exceptionnelles et formidables    de belles et rares personnes, j'ai de la chance, elles fortifient ma vie  

Brie a écrit:

Je les trouve exceptionnelles et formidables    de belles et rares personnes, j'ai de la chance, elles fortifient ma vie  

je partage ton sentiment, ma Brie. J'ai rencontré, et je continue, même si c'est virtuel, à rencontrer d'étonnantes personnes, des êtres rares que je ne laisse pas passer. L'amitié est une éternelle découverte !
Plus jeune, je m'emballais et puis j'étais parfois déçue. Je suis devenue plus méfiante et plus attentive. Je découvre encore des trésors. Quand je suis joyeuse, elles sont là, quand je vais mal, elles m'aident à aller mieux, quand elles ont elles-même des ennuis, je suis là aussi, j'essaie de trouver les mots pour dire : vous pouvez compter sur moi, je ne suis pas du genre à me défiler quand tout vous accable.
Par contre, hier, j'ai préférer ne pas venir sur le forum : je ne veux pas lasser, ne veux pas être un boulet. Je pensais à vous, à votre tendresse pour moi et je me sentais quand même mieux, par à coups, dans mon coin.
Aujourd'hui, il me faut m'armer à nouveau contre "les coups" de téléphone sans y laisser le reste de ma peau. (de môn cœur et de ma tête, devrais-je dire). On ne peut repousser son propre enfant sous prétexte qu'il est dans de gros ennuis et que ça vous bouffe. Faut assumer.
j'ai la chance aussi d'avoir des amis de longue date qui ne me laissent pas tomber, mon frère, Alain, et vous tous  

Ysou, faut rien laisser en toi, je veux dire, de ta peine, de ton usure, des peurs de coups de fils, nous avons un "fil", qui s'appelle "coup de blues", je crois. Là, tu peux t'épancher, mettre tes doutes, tes douleurs, tes rancoeurs, comme si tu te parlais à toi même. Faut écrire, tu le sais, les mots couchés sont sortis, et les maux, parfois, sont soulagés.
N'hésite pas, chère Ysou,  écris, ne garde rien en toi sous peine que çà te bouffe davantage. Allez, p'tit robot bionic, écris. Gros bisous, on est là pour toi, sinon, à quoi sert notre forum d'amitiés ?  

BRIE a raison mon YSOU, parler soulage et se savoir écouté fait du bien au corps et à l'âme. Nous sommes là pour t'entendre et te réconforter


         

je sais ma Sapho, et vous me réconfortez, O combien !  
mais parfois, je vous lis sans me manifester, je me dis que vous devez en avoir marre d'un lémurien qui vous faisait rire et ne sait plus qu'être triste et pleurer. En ce moment je suis tourmentée par l'administration à cause de ma carte grise. Il fallait que je la change puisque j'habite désormais ailleurs, mais il y avait une erreur, je dois remplir plein de formulaires à la noix et au lieu de payer 39,90, plus la plaque d'immatriculation, je vais devoir débourser 270 euros. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. C'est Kafkaïen, on se croirait au beau temps de l'URSS !
Il est des gouttes qui font déborder le vase !

citation du jour de la Clef des Champs :

��Nous sommes toujours pr�occup�s de perdre notre jeunesse. Mais le bien le plus рr�сiеux quе nοus аyοns рοss�d�, с'еst l'еnfаnсе�; еt еllе еst tοujοurs рerdue.��

René Boylève

je ne suis pas d'accord avec lui, tout le monde ne perd pas son enfance. C'est un bien et c'est un mal. Ils gardent la faculté de s'émerveiller de tout, ils peuvent encore avoir des fous rire, ils s'amusent d'un rien, ils font des choses que les "adultes" qui le sont devenus, ne comprennent pas, ils continuent à jouer. Le mal, c'est qu'ils passent pour des fêlés (mais ils s'en fichent), ils rêvent et n'ont pas les pieds sur terre, ils se laissent destabiliser par la réalité, ne comprennent pas la souffrance que les autres ou la vie leur infligent,ou infligent à ceux qu'ils aiment, ils restent "enfant" dans un monde qui les blesse et leur est étranger, ils n'en font pas exprès, ils sont comme ça ! On les appelle des "femmes-enfant" ou des "hommes-enfant". Ils se réfugient en rêve dans un univers merveilleux, courent encore dans les champs ensoleillés de leur enfance, recherchent en permanence un cocon, un terrier qui les coupe du réel. Les adultes (les vrais), les pragmatiques, les "supérieurs", les sérieux, leur font peur, ceux-là ont oublié ce qu'ils ont été.
Ici, personne ne ressemble à ces robots, c'est un endroit béni des dieux.

Citation :

Je ne retomberai jamais en enfance, j'y suis toujours resté. Tristan Bernard

Moi aussi.  

L'enfance, c'est l'insouciance, le monde infini... on l'oublie pendant quelques années, on veut être "grand", et puis, en vieillissant, les souvenirs tout neufs de l'enfance reviennent plus présents, plus vrais... y'a-t-il un état de grâce ?

Avec l'expérience acquis au fil du temps, les souvenirs bons ou mauvais sont décriptés, et ainsi, remis à leur place dans l'esprit, mais pas dans le temps. Et on aimerait faire revivre les personnes parties car on comprend mieux leur vie, leur silence.

L'enfance est la période la plus vraie de notre vie, à mon sens, et comme le cerveau est neuf, tout s'imprime nettement et ressort sur feuille blanche plus tard, bien plus tard...  

Si l'enfance a été heureuse, tant mieux

 Si l'enfance a été bousillée, on en garde des séquelles tout le long de notre vie............

Sapho a écrit:

L'enfance, c'est l'insouciance, le monde infini... on l'oublie pendant quelques années,

.... et il y en a qui ne l'oublie jamais et font tout pour y rester. Ce n'est pas sans danger, hélas !
le décalage entre l'état d'enfance et le monde réel est immense ! et il engendre déceptions et blessures.

Brie a écrit:

y'a-t-il un état de grâce ?

pas seulement un état de grâce, mais un regard sur les autres qui ont "grandit", ont changé, jugent, s'enferment dans leurs "convictions", ne comprennent pas. Pour ceux qui conservent leur enfance en eux, tout le monde est beau, tout le monde est gentil et ne leur veut que du bien. Les déceptions sont identiques, pour eux, à la gifle donnée sans raison, aux reproches injustifiés, les chagrins sont parfois démesurés, comme ceux d'un enfant. Le monde devient menaçant et les terreurs irraisonnées. Les états de grâce, c'est lorsqu'ils rencontrent des êtres qui les comprennent, tentent de les aider à "grandir" sans les bousculer. Où ceux qui les ressentent et les traitent avec douceur en tenant compte de leur effrayante fragilité.

il y a deux formes de femmes-enfant et d'hommes-enfants.
le poncif le plus courant qui circule sur la femme-enfant, c'est : elle est capricieuse, elle ne comprend pas qu'on lui refuse quelque chose, elle est futile et ne pense qu'à s'amuser, elle est égoïste et se fiche pas mal que "l'autre" souffre ou ait des problèmes, les malheurs du monde lui sont étrangers, elle joue avec les autres comme avec des poupées, elle ignore le mal qu'elle fait bien souvent, c'est sa petite personne avant tout. c'est le prototype de la femme-enfant restée à l'état primaire.
 Et puis il y a l'autre dont j'ai parlé plus haut dans le post précédent. Un peu plus évoluée (?) consciente de son décalage avec les adulte, peu armée pour la vie, ne possédant pas de défense contre l'adversité et la méchanceté.
J'ai un peu étudié les deux cas de figure, j'étais intéressée. Une partie de ma psychothérapie avec un médecin psychiatre m'a aidé à comprendre.
 Ce qui caractérise la première, c'est son énorme besoin de tendresse, de protection, toujours à la recherche d'un père, d'une mère,  elle ne peut copier les "adultes", elle ne sait pas faire et pourtant elle les admire, elle les écoute, elle regarde le monde avec effroi, ce n'est pas un monde de tendresse et de bonté, ses timides avances se heurtent souvent à la froideur, à l'indifférence, elle passe pour une "demeurée". Elle est sans doute une demeurée, incapable de quitter son état d'enfant.  Une différente.

Je suis de ton avis, Ysou.
Arffffffffff, j'ai encore perdu le fil avec les Gaminous qui crapouillent autour de moi, je reviendrai plus tard