proverbes et citations

George Sand, républicaine et socialiste en 1848, rejoint en 1871, les écrivains qui condamnent la Commune de Paris comme Gustave Flaubert, Edmond de Goncourt, Théophile Gautier, Maxime Du Camp, Charles Marie René Leconte de Lisle, Alexandre Dumas fils, Ernest Renan, Alphonse Daudet, Ernest Feydeau, Émile Zola. Ce mouvement pour eux, est source de désordre : « La secousse brutale que constitua la Commune pour la société bourgeoise du XIX^e siècle, si bien incarnée par Thiers, ne pouvait en effet manquer d'amener les gens de lettres à réagir, à la fois en tant qu'individus appartenant à une classe sociale donnée, quoiqu'ils s'en défendent, et en tant qu'artistes, dont la conception de l'art est liée à un certain état social, à certaines valeurs remises en question par le mouvement révolutionnaire »^[155]. George Sand manifeste une forte hostilité au mouvement de la Commune de Paris^[156]. Elle se démarque de Victor Hugo qui prend la défense des insurgés et n'hésite pas à critiquer sa prise de position. Les termes employés par George Sand sont extrêmement durs : « Tout va bien pour les Versaillais. La déroute des Fédérés est complète. On ne peut plaindre l'écrasement d'une pareille démagogie […] Les exécutions vont leur train. C'est Justice et nécessité »^[157]. Le 3 octobre 1871, George Sand cherche à justifier son attitude dans un article du journal Le Temps, en reprenant les arguments des conservateurs. La romancière propose comme solution l'éducation pour tous, afin d'éviter les dérives révolutionnaires. Mais la virulence des propos exprimés par les écrivains de l'époque, surprend encore aujourd'hui. George Sand redoute un retour de la monarchie et ne comprend pas que la Commune puisse prendre les armes contre la République naissante, même bourgeoise. Ses convictions légalistes ne voient dans la Commune que destructions, incendies et les exécutions des otages. Son soutien à Thiers et à la République conservatrice resteront incompris. C'est aussi le fossé qui se creuse entre Paris et la Province, entre les grandes cités et le monde rural. L'échec de la Révolution de 1848, les désillusions, le poids des années et la perte de la foi politique entraînent George Sand vers un repli sur elle-même.


Je savais qu'elle était socialiste et je ne comprenais pas ta phrase :
"Certes, mais d'autres à la même époque ne pensaient pas comme elle ! Heureusement..."

C'est à cause de sa prise de position contre la Commune ?

Il y a cet aspect-là en effet mais je faisais plus précisément allusion à son racisme et son antisémitisme hélas évidents dans son livre  Un hiver à Majorque, que l'un de mes personnages, un écrivain, découvre (comme je l'ai fait !) avec stupéfaction. Et cela ternit fortement l'image qu'il se faisait de cette romancière si talentueuse.

ça y est ! tu m'as remémoré ! c'est grâce à toi que j'avais lu "un hiver à Majorque", et il me semble que nous en avions parlé.....
Quand je pense à Voltaire qui parlait des africains, comme si c'était des animaux !!!

Elle et Chopin avaient été mal reçus par les majorcains, et je crois me souvenir que cette épopée avait été fort malheureuse !

Citation connue de Saint-Ex mais dont on ne se lasse pas. 

Oui c'est beau (je parle de Saint Ex pas de George Sand)

indépendamment du personnage, sa citation était belle !

Décidément tu es en plein Georges Sand pour le moment ! Jolie et très connue citation ! Je n'aime pas G.Sand ( du tout )

moi j'aimais bien ses livres ! j'en ai lu très jeune et je ne savais pas tout sur madame Sand !
sauf qu'elle a eu plein d'amants, et pas n'importe qui ! Musset, Chopin .... etc.................etc.............

Ce n'est pas la vachе qui bеuglе lе рlus fοrt qui a le plus de lait.
le proverbe du jour du forum est excellent ! j'adore les proverbes du forum, Suzanne !

Ouais dommage qu'il est souvent écrit avec des hiéroglyphes !

Moi j'ai beaucoup la citation de Voltaire faite par Sapho

Ouais dommage qu'il est souvent écrit avec des hiéroglyphes !

tu n'as qu'à faire comme moi, tu appelles Champolion à ton secours !

Oui, cette citations est très belle ! D'un autre côté, Voltaire m'a déçue : il disait que les premiers africains qu'il a vu étaient des animaux !

"Que rencontré-je de différent dans les animaux nègres? Que puis-je y voir, sinon quelques idées et quelques combinaisons de plus dans leur tête, exprimées par un langage différemment articulé? Plus j'examine tous ces êtres, plus je dois soupçonner que ce sont des espèces différentes d'un même genre. Cette admirable faculté de retenir des idées leur est commune à tous ; ils ont tous des songes et des images faibles, pendant le sommeil, des idées qu'ils ont reçues en veillant ; leur faculté sentante et pensante croît avec leurs organes, et s'affaiblit avec eux, périt avec eux. Que l'on verse le sang d'un singe et d'un nègre, il y aura bientôt dans l'un et dans l'autre un degré d'épuisement qui les mettra hors d'état de me reconnaître ; bientôt après leurs sens extérieurs n'agissent plus, et enfin ils meurent. (...)

         Enfin je vois des hommes qui me paraissent supérieurs à ces nègres, comme ces nègres le sont aux singes, et comme les singes le sont aux huîtres et aux autres animaux de cette espèce. "
Voltaire

Et ce n'est pas la pire !!!

On trouve le meilleur et le pire dans Voltaire, c'est vrai hélas...
La phrase citée par Sapho est belle et reflète de façon juste un comportement souvent adopté par Voltaire. Mais il ne l'a jamais écrite ! C'est la déformation d'un propos tenu dans une lettre.

ah bah comme ça, c'est le pompon !   des propos indignes, des citations qui ne sont même pas de lui entièrement, il disait aussi pis que pendre des juifs ...
bon, hé bien ... j'aime un peu Voltaire. Point barre.

  pas comment.....

Remettre dans le contexte de l'époque

  pas comment.....?
j'aime certains livres et poèmes de lui que j'ai lu il y a longtemps, mais je n'avais pas lu tout ! damned ! alors, je ne suis plus du tout enthousiaste !

Brie, même en remettant dans le contexte de l'époque, et moi aussi je le pensais pour Sand, par exemple... ça démontre une certaine étroitesse d'esprit, quand même ! je suis allée sur Google et j'ai lu des choses dont je n'avais absolument pas connaissance, ça m'a douché !
Bien sûr, Voltaire ne pouvait connaître Léopold Sanghor, à l'époque ......

Je vais dans le même sens que BRIe, il faut toujours relativiser par rapport à une époque donnée, faire l'effort de se remettre dans le contexte. On idéalise forcément les grands artistes, les écrivains comme les autres. Pensons par exemple que nous avons reçu un héritage incomparable avec la pensée des philosophes grecs et latins, lesquels comme tous leurs contemporains trouvaient l'esclavage normal, d'autant qu'il structurait la société de l'époque.
En ce qui concerne les écrivains (et le déroulement de l'Histoire !), il y a aussi ce que nous en savons bien souvent uniquement par le biais de l'école, c'est toujours tronqué, donc biaisé, pour toutes sortes de raisons.

oui, ma Nic, mais c'est valable pour George Sand aussi, alors ......! c'est moi qui avait dit, à son sujet, qu'il fallait remettre dans le contexte de l'époque. Ce n'est pas pour ça que je les excuse .....

Tu as raison, Ysou , sauf que, je te le rappelle, G. Sand a dopté des positions qui n'étaient pas toutes partagées par les gens de son époque. Prenons un autre exemple extrême : Céline a écrit une œuvre admirable et fut un homme exécrable ! La romancière G. Sand continue de me plaire.

Ah oui ! Céline... j'avais appris trop de chose sur cet homme et quand j'ai lu "D'un chateau à l'autre", je n'ai pas pu faire la part des choses
Je reconnais qu'il est d'une intelligence redoutable et que c'est un magnifique écrivain, mais sur GDS* j'avais dit à Rotko que je ne pourrais pas lire le livre qu'il nous proposait et nous nous étions chamaillés par mp !!!

 

Niiiiiiiic ! crois tu vraiment que Sénèque a dit ça ?
il aurait donc connu Fred Astaire et consoeurs ....... j'ai des doutes

Apparemment oui! Google le cite une bonne centaine de fois !



"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles."


"Nous ne sommes jamais chez nous, nous sommes toujours au-delà. La crainte, le désir, l'espérance nous élancent vers l'avenir, et nous dérobent le sentiment et la considération de ce qui est, pour nous amuser à ce qui sera, voire quand nous ne serons plus."



"Pour faire taire autrui, commence par te taire"