Antoine PAJE (France)

Nombre de messages : 1864 Date d'inscription : 08/04/2014

Résumé :
Certaines rencontres peuvent-elles changer le cours d'une existence ? Assurément. Une extraordinaire leçon de vie attend Paul Lamarche, Paul qui pense que réussir sa vie, se résume à... réussir. Un Noir américain à la carrure d'athlète rencontré en prison et un puissant homme d'affaires japonais qui parle de cerisiers et de poussières, d'autres encore, lui permettront enfin de comprendre que l'on ne réussit que lorsque l'on se met debout. Paul admettra enfin que les peurs ont mené sa vie jusque-là. On ne peut marcher que lorsqu'on dépasse les craintes qui nous entravent tous et nous empoisonnent. La vie est au bout du chemin.

L'auteur :

Antoine Paje est né en 1971 à Paris. Diplômé de l'ENSIA, devenue AgroParisTech, il a été gérant de société et a travaillé plusieurs années avec l'étranger.

Mes impressions :

C'est la couverture et le titre qui m'ont fait de l’œil si j'ose dire ! Il s'agit d'un court roman concernant le cheminement de soi. Le mal de notre époque, la peur sous toutes ses forme, cette peur qui nous paralyse trop souvent et fragilise notre perception de la réalité y est décrite d'une manière limpide. Un roman écrit à la première personne, histoires de rencontres qui vont orienter de manière positive la vie de Paul Lamarche, jeune arriviste, arrogant et peu scrupuleux envers la gent féminine. C'est difficile de résumer cette histoire sans fausser l'idée que l'on peut sans faire. Effectivement, certaines rencontres peuvent changer notre vie et nous donner le courage d'oser, d'être soi, d'exister, de vivre enfin !

Je ne dirai pas à lire absolument, je ne suis pas totalement fan de ce genre de roman. L'introduction cependant m'a plu, m'a incité à aller plus loin dans ma lecture, à vous de voir ...

Court extrait :
"Tu ne dois pas avoir peur, petit. La peur est en toi. C'est toi qui la sécrètes. Bon, je ne dis pas que dans la jungle, face à un fauve déchaîné, ou même dans une jungle urbaine face à un vrai fondu, il ne faille pas avoir peur. La vraie peur est une bonne chose, elle permet d'apprécier le danger et de réagir vite. Mais elle est rare. La fausse peur, la plus commune, cette peur qu'on se fabrique pour des raisons stupides, te tue. Tu vis mais tu es mort, terrorisé dans ta tête. Elle t'empêche de réagir correctement, elle te fait faire des tas de conneries ou t'empêches de faire ce qui compte.Un mec qui a peur, et ça vaut aussi pour les nanas,ça se voit, ça se renifle et ça donne envie aux tordus, qui ne s'attaqueraient jamais à plus fort qu'eux. Ils te sautent à la gorge, juste pour prouver qu'ils te dominent."

Tu lui mets la moyenne quand même ?

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ne dit rien/n'ose pas /de peur/de faire mal
et la mer/se couche à ses pieds
comme une bête aimable.

Nombre de messages : 1864 Date d'inscription : 08/04/2014

Oui oui Suzanne, une petite moyenne, mais une moyenne tout de même ! encore une fois ce n'est que mon avis, si tu le lis tu accrocheras peut-être mieux que moi, c'est très suggestif en fait !

Arun !

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ne dit rien/n'ose pas /de peur/de faire mal
et la mer/se couche à ses pieds
comme une bête aimable.

Il aurait du intituler son livre : "la somme de toutes les peurs", c'est plus explicite ! mais le titre m'aurait attiré aussi, Arun, il est plein de poésie....
Des peurs, oui... celle de voir notre société se replier vers l'obscurantisme, se laisser envahir par des idées d'un autre âge, que des religions extrémistes dirigent le monde, petit à petit. C'est ma peur à moi, et celles de bien d'autres.
je note, mon Arun, merci.

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Nous étions une étrave
face à la vague grise
puissante et salée du monde.
Notre neuve impatience
s'est brisée dans le silence hurlant.
Ysandre

Nombre de messages : 1864 Date d'inscription : 08/04/2014

Je pense comme toi Ysou ! Peur de l'avenir ou mémoire de l'avenir ...

Invité

je note

Invité

je viens de le terminer.
il est bien écrit.
la peur est l’héroïne de ce roman, mais je n'ai pas trop été attirée par le côté "tout le monde il est beau s'il n'a pas peur"
ça m'a donné l'impression que l'auteur nous inculquait des méthodes de "sages" un peu prédicateur
vous voyez le genre:

j'ai fauté mais je me suis repenti et tout va bien. siffle

dans le roman c'est : je faisais plein de bêtises mais en fait c'est parce que j'avais peur.

pas trouvé convaincante son excuse Evil or Very Mad

bref
je vous le confie . Peut-être serez-vous plus accrochée que moi?