DELPHINE DE VIGAN

Biographie.

BIOGRAPHIE & INFORMATIONS
Nationalité : France
Né(e) à : Boulogne Billancourt , le 01/03/1966
Biographie :

Delphine de Vigan est une romancière française.

Son premier roman, "Jours sans faim", est paru en 2001 aux éditions Grasset sous le pseudonyme de Lou Delvig, pour ne pas heurter sa famille.

En 2007, "No et moi" reçoit le Prix des Libraires. Ce "roman moral" à succès sur une adolescente surdouée qui vient en aide à une jeune SDF a été récompensé par le prix du Rotary International 2009 et par le Prix des libraires 2009. Il a été traduit en vingt langues et une adaptation au cinéma a été réalisée par Zabou Breitman, film sorti en novembre 2010.

En 2008, Delphine de Vigan a participé à la publication de "Sous le manteau", un recueil de cartes postales érotiques des années folles.

En 2009, elle a été récompensée par le "prix du roman d'entreprise," décerné par deux cabinets de conseil (Place de la Médiation et Technologia) avec le soutien du ministre du travail de l'époque Xavier Darcos, pour ses "Heures souterraines" (Jean-Claude Lattès) qui a également obtenu le prix des lecteurs de Corse en 2010. Le roman a été adapté pour Arte par Philippe Harel.

En 2011, elle obtient le prix du roman Fnac, le Prix Roman France Télévisions et le Prix Renaudot des Lycéens pour "Rien ne s'oppose à la nuit" ainsi que le grand prix des lectrices Elle 2012.

Toujours en 2011, elle co-scénarise le film de Gilles Legrand "Tu seras mon fils" avec Niels Arestrup et Lorant Deutsch.

En 2012, elle signe la préface de la BD de sa sœur Margot "Frangines, et c'est comme ça".

En 2015, elle a publié un nouveau roman "D'après une histoire vraie" couronné par le Prix Renaudot et le Prix Goncourt des Lycéens. Le roman est adapté pour le cinéma par Roman Polanski avec Éva Green et Émmanuelle Seigner.

Après son roman "Les loyautés", paru en 2018, elle continue à explorer les grandes valeurs humaines avec "Les gratitudes", paru en mars 2019.

Mère de deux enfants, elle vit avec le critique littéraire, reporter et animateur d'émissions culturelles de radio et de télévision, François Busnel.
Dernier livre présenté comme un polar, mais qui n'en est pas vraiment un.
LES ENFANTS SONT ROIS

Suite dans les jours qui viennent, pas le temps ce soir et demain.

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Nous étions une étrave
face à la vague grise
puissante et salée du monde.
Notre neuve impatience
s'est brisée dans le silence hurlant.
Ysandre

J'ai lu tous ses romans sauf le dernier que tu viens de lire mon Ysou !

Je suis curieuse de savoir ce que tu penses de son dernier roman !

A bientôt study

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Nous sommes nos choix.

(Sartre)

merci ma Sapho, je n'ai pas le temps pour le moment, comme je l'ai dit, nous partons aujourd'hui au Breuil pour être à pied d'oeuvre demain matin : mon rendez vous avec le cardiologue dès 9 h 30 le 15. Nous reviendrons l'après midi et nous avons la visite prévue samedi de la cousine préférée d'Alain et son mari. Ils vont passer le week end avec nous. Alain est fils unique et c'était "sa soeur-cousine". Nous les avons vu de temps en temps et ils sont très agréables et intéressants.
Oui, j'ai très envie de parler de ce livre qui m'a beaucoup intéressée.

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Nous étions une étrave
face à la vague grise
puissante et salée du monde.
Notre neuve impatience
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Ysandre

Merci, Ysou. study

J'attends ton commentaire de son dernier livre paru. Very Happy

J'ai lu deux livres d'elle. study

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"Ne te courbe que pour aimer." René Char

LES ENFANTS SONT ROIS

Résumé : « La première fois que Mélanie Claux et Clara Roussel se rencontrèrent, Mélanie s’étonna de l’autorité qui émanait d’une femme aussi petite et Clara remarqua les ongles de Mélanie, leur vernis rose à paillettes qui luisait dans l’obscurité. “ On dirait une enfant ”, pensa la première, “elle ressemble à une poupée”, songea la seconde.
Même dans les drames les plus terribles, les apparences ont leur mot à dire. »

À travers l’histoire de deux femmes aux destins contraires, Les enfants sont rois explore les dérives d’une époque où l’on ne vit que pour être vu. Des années Loft aux années 2030, marquées par le sacre des réseaux sociaux, Delphine de Vigan offre une plongée glaçante dans un monde où tout s’expose et se vend, jusqu’au bonheur familial.

C'est un roman ambitieux. Je l'ai trouvé glaçant et convaincant : l'histoire des "influenceurs" enfants. J'ai découvert un fait de société dont j'ignorais tout !
peut être parce que je n'adhère à aucun des réseaux sociaux qui en parlent, parait il, abondamment.
J'étais bien loin d'imaginer que des mères pratiquaient l'exhibitionnisme virtuel, pour leurs enfants et pour elles ! En fait, depuis les années Loft aux années 2030 (l'auteur anticipe un peu) tout s'expose, tout se vend par l'intermédiaire d'internet, des réseaux sociaux et de la télévision.
Imaginez la mère de deux enfants une ravissante petite fille de 6 ans et son petit frère encore bébé.... imaginez que cette mère à peine réveillée "film" ses enfants dans leurs lits, se levant, prenant leur petit déjeuner, se lavant les dents.... ils doivent répondre à leur mère une phrase apprise par coeur qui contient le nom de leur dentifrice, puis de leur chocolat et des céréales, toujours filmée, la petite fille sort de la salle de bain, portant des vêtements machin chouette et disant, en citant la marque, qu'elle adooooooore sa jupe ou son chemisier ! et que c'est comme ça tous les jours. Bien entendu, l'argent entre à flots, les marques citées sont ravies.
J'ai été horrifiée, glacée !
L'histoire du rapt de la petite n'est là que pour la trame du livre, mais son mal être progressif est parfaitement sous entendu tout au long du récit. Je ne peux parler de l'intervention de la policière qui est l'opposé de la mère sans trop dévoiler le roman. Mais moi qui ne connaissais absolument pas ce.... truc hallucinant "vivre pour être vu", j'en suis restée comme deux ronds de flan !
Oui ça existe, ce n'est pas une fiction.

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Notre neuve impatience
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Ysandre

Merci, Ysou, pour ton ressenti, intéressant. Je ne suis pas sûre d'avoir envie de le lire, le sujet ne m'attirant pas. Peut-être plus tard...
Pour ma part, j'ai lu d'elle Rien ne s'oppose à la nuit que je n'ai pas aimé du tout. Annoncé comme un roman, c'est en fait un récit autobiographique, détaillant jusqu'au sordide des tranches de vie de sa famille, en particulier sa mère. Se mêle au récit les difficultés (?) à écrire de l'auteur elle-même et j'ai trouvé cet étalage agaçant au possible. L'avez-vous lu, Ysou ? Sapho ? Suis-je àcôté de la plaque ?
J'ai aussi lu Les loyautés. Je n'aime pas le titre, bien qu'il se justifie, et le roman m'a plu, malgré sa noirceur. Les deux enfants et les deux adultes sombrent inexorablement, magré des tentatives touchantes et qu'on voudrait voir aboutir. La maîtrise de la romancière dans la sobriété est remarquable.
Pour ce qui est de l'écriture, dans les deux romans, je l'ai trouvé assez plate mais c'est sans doute voulu, moderne !

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"Ne te courbe que pour aimer." René Char

non je n'ai pas lu ceux que tu cites, je ne me souviens pas de ceux que j'ai lu scratch

Ce dernier m'a intéressé car je ne savais pas que ça existait. J'ai été révoltée par "la mère" une partie du livre !

cette femme est très bête ! assez pour ne pas se rendre compte que sa petite fille souffre, que ses enfants n'ont pas une existence normale.
j'aurais pourtant bien aimé que tu le lises ainsi que Sapho, pour avoir vos avis. flower

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s'est brisée dans le silence hurlant.
Ysandre

S'il est à la bibliothèque, je le lirai, promis, mais je ne l'achèterai pas. Wink

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"Ne te courbe que pour aimer." René Char

merci maNic menina

Est ce que tu connaissais ce système d'exploitation des enfants par leur propres parents ?

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Notre neuve impatience
s'est brisée dans le silence hurlant.
Ysandre

Je crois que ça existe depuis longtemps, d'abord aux USA, ensuite ailleurs, même si c'est peut-être amplifié de nos jours, mais que surtout on en parle davantage, et que les moyens de diffusion sont autres. Pense à Shirley Temple, Minou Drouet, tous les enfants mannequins et acteurs, tous ceux qu'on voit dans les publicités depuis des décennies.

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"Ne te courbe que pour aimer." René Char

oui, j'y ai d'abord pensé, mais là, c'est plus sournois : la petite fille du livre me crevait le coeur ! et sa mère qui ne s'en apercevait pas, ou pire ! faisait semblant de ne rien voir ! affraid

Par contre je savais pour les enfants mannequins à qui on fait courir les agences pour des essais, bien sûr ! mais là, dans le détail ..... pale

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Ysandre

C'est, je pense, la force des romanciers de mettre en scène et en situation des réalités que nous connaissons pourtant.

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"Ne te courbe que pour aimer." René Char

Merci mon Ysou pour cette critique intéressante. C'est le seul livre de De Vigan que je n'ai pas lu. Je compte le lire prochainement car contrairement à Nic, j'ai toujours bien aimé ses livres.

Critique de notre Ysou sur GDS sur le livre : Rien ne s'oppose à la nuit.

' La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d'adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d'explication est vouée à l'échec. L'écriture n'y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d'interroger la mémoire. La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens quej'ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l'ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd' hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence. Le livre, peut-être, ne serait rien d'autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. '

je me dis, après lecture, que rien ne s'oppose non plus à la lumière. Celle qui est faite par l'auteur dans ce livre. C'était sans doute, pour elle, une nécessité de s'expliquer le comportement de sa mère, elle en avait trop souffert.
Elle raconte d'ailleurs très bien son travail d'investigation et d'écrivain, la difficulté qu'elle éprouve à dire certaines choses, sa peur d'être reniée par les siens dès la parution de son livre, ses remords d'avoir bouleversé "les siens", de les avoir mis face à une vérité qu'ils ne pouvaient concevoir.
C'est l'histoire d'une famille "lisse" et joyeuse à travers celle de sa mère, écrite sans pathos, sans détails sordides. Au contraire, le rire se glisse dans ses descriptions d'une fratrie heureuse, insouciante, proche de la mère et du père. Il y a seulement cette enfant plus silencieuse, un peu distante dans l'agitation ambiante.
Elle écrit bien, elle fouille au plus profond d'elle même, elle se fait mal en écrivant, et a bien fait d'appeler sa mère par son prénom. Ce qui induit une distance subtile et rappelle les efforts qu'elle a dù faire pour l'aimer quand même et finir par lui rendre justice
J'ai vraiment aimé ce livre, même s'il m'a rendue triste.

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Nous sommes nos choix.

(Sartre)

Ma critique : Rien ne s'oppose à la nuit.

Par l'écriture de ce livre, dans lequel elle se pose elle-même en narratrice, l'auteure réalise une sorte de thérapie personnelle. Elle y évoque plus que largement sa mère, personnage bipolaire et suicidaire, qui a eu une influence non négligeable sur son équilibre psychique. L'avantage d'une telle démarche pour le lecteur est que le récit sonne terriblement juste et le trait n'est en rien trop appuyé. L'inconvénient, en revanche si tant est que cela soit important (ça m'a turlupiné), c'est qu'il est assez malaisé de capter clairement ce qui tient du témoignage et ce qui relève de la fiction. Vendu comme un roman, l'écrivaine parle a priori pourtant bel et bien de sa mère. S'appelait-elle Lucile Poirier ? Est-ce que tout ce qui est écrit est à prendre pour argent comptant malgré une part obligatoire de romanesque ?
Ce livre, à l'écriture fluide et sans fioritures, possède des qualités addictives sans explication apparente. On se surprend à tourner ses pages les unes après les autres sans envie de s'arrêter alors même qu'il ne déploie pas en soi un suspense haletant. Il s'agit du récit d'une vie que l'on devine vite compliquée mais qui débute presque banalement au sein d'une famille nombreuse. Étrangement, cette première partie m'a totalement séduit. Lucile, troisième enfant sur les neuf que ses parents élèveront, y grandit comme un peu à part des autres. En tout cas, c'est ce que la narratrice veut nous faire croire car chacun ne doit-il pas développer son caractère propre pour surnager dans une large fratrie ? Côtoyer le temps de la moitié d'un roman, ce type de configuration familiale avec ses hauts et ses bas a quelque chose de fascinant. Lorsque les enfants quittent le nid et que les véritables difficultés de Lucile apparaissent au grand jour, j'ai légèrement décroché quand bien même alors c'est le point de vue de sa fille qui devient intéressant.
Ce livre est le récit touchant d'une vie compliquée mais aussi le regard amoureux d'une fille sur sa mère, femme dérangeante et captivante. En retour, la fille s'est su aimée. Du mieux que sa mère a pu ...

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(Sartre)

Ah ! ça alors ma Sapho ! tu es très forte. C'était sur GDS* ! je ne me souvenais pas du tout l'avoir lu !
Mémoire ! mémoire..... elle se barre tout doucement pale

Et en plus, il m'avait plu !....

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Ysandre

Delphine de Vigan a elle-même dit que ce qu'elle raconte est bien l'histoire de sa mère, de sa famille. C'est une habitude éditoriale que d'étiqueter "roman" même ce qui n'en est pas un ! Question de marketing. Wink

Pour ma part, je persiste : ce livre m'a profondément dérangée par son contenu intime qui ne lui appartient qu'en partie et par son côté narcissique quand elle se regarde écrire. Point de vue tout à fait personnel, bien sûr.

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"Ne te courbe que pour aimer." René Char

Les enfants sont rois
Disons-le franchement : ce n’est pas un livre que j’aurai envie de relire. Je me félicite de l’avoir emprunté à la bibliothèque et, par conséquent rendu.

J’ai trouvé le rythme des 60 premières pages très lentes, je m’ennuyais un peu. Ensuite, j’ai accroché davantage. Ce fait de société des enfants influenceurs, je le connais surtout depuis la promulgation d'une loi, fin 2020 je cois,pour lesprotéger des abus de leurs parents. Dans ce roman, il est curieusement traité, à mon avis ; on a parfois l’impression d’un article journalistique documentaire et, d’une façon générale, l’écriture est très plate, pas littéraire du tout. Qu’a voulu faire l’auteur ? Dénoncer une dérive actuelle terrible ? Alors, elle n’a pas trouvé, me semble-t-il, le ton juste, d’autant que parfois il devient moralisateur sans aller au fond des choses, même si, par la bouche de Clara, l’auteur semble dire qu’elle ne juge pas mais veut comprendre. Mais peut-être était-ce difficile voir impossible à maîtriser, je suis perplexe. Le personnage de Mélanie m’a paru franchement stéréotypé, du coup il perd en crédibilité. Celui de Clara l’est moins et ses parents gauchistes sont presque drôles (je me suis demandé si D. de Vigan ne l’avait pas fait exprès ! ). L’intrigue policière est finalement très secondaire et prévisible. Avec la fin, le roman semble tourner au roman d’anticipation mais sans élever le débat, je trouve dommage que cette partie qui aurait pu être intéressante soit si courte.

Je crois finalement que ce livre intéressera surtout les lecteurs qui ne connaissent pas du tout ce monde d’une société-spectacle qui dévore adultes et enfants. Un dernier point m’a surpis : le personnage de Greg est directement inspiré du Greg qui s’est rendu célèbre dans des émissions de téléréalité au début des années 2000, s’il est encore en vie, je ne suis pas sûre qu’il apprécie ce qui est fait de lui dans ce livre !

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Merci ma Nic pour ta critique à propos de ce dernier livre de DD Vigan.

Critique très contrastée par rapport à celle d'Ysou.

Pour m'en faire une idée, il faudrait que je le lise moi-aussi..............ce qui viendra en son temps.

Merci à toutes les deux study

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(Sartre)

D'avance, je suis curieuse de ton point de vue, Sapho, Ysou le sera aussi, c'est certain Very Happy

. Comme tu le dis, nos avis sont contrastés. Je pense qu'Ysou, qui ignorait tout de ce problème majeur des enfants influenceurs, a été à la fois captivée et horrifiée par cette lecture, ce que je comprends très bien. study

Mon regard est forcément différent Wink

d'autant que j'attends toujours d'un roman qu'il ait des qualités littéraires.

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"Ne te courbe que pour aimer." René Char

Oui, en effet maNic et ma Sapho, j'ai lu ça comme un article de journal sur un sujet que j'ignorais totalement ! J'ai même eu parfois le sentiments que certains traits étaient forcés.
De fait, il ne me reste que l'info en mémoire ! je ne me suis attachée ni au style, ni au fond.
En lisant le point de vue très critique de Nic, je me suis dit qu'elle n'aimait vraiment pas de Vigan ! affraid

Moi je lirai un autre de ses livres puisqu'à la lecture de mes impressions sur Grain de sel, il semblerait que j'ai été séduite par celui que j'ai lu à l'époque.
Merci d'avoir pris la peine de le lire et de l'avoir déglingué, maNic ! DELPHINE DE VIGAN 300491

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Ysandre

Un article de journal sur un sujet d'actualité, c'est tout à fait ça, Ysou Very Happy

Pour moi, ce n'est pas un "roman" digne de ce nom, il n'en a pas les qualités que j'attends quand je lis une œuvre de fiction, même inscrite dans un contexte historique ou, comme ici, sociétal.
Tu es sévère avec moi. Wink

Je n'ai pas aimé non plus Rien ne s'oppose à la nuit. En revanche, j'ai trouvé des qualités à Les Loyautés (voir plus haut). study

. Cela dit, l'auteur a une écriture "moderne" que je trouve, dans les trois livres lus, plutôt plate ; j'aime bien qu'un auteur ait une plume bien à lui Very Happy

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l'écriture dite "moderne" est toujours "plate", oui, sans relief quoi ! flower

J'ai lu des bouquins avec ce style qui n'en est pas un, on les aurait tous pensés écris par la même personne, alors qu'il y avait différents auteurs. Il faudrait que je les note pour les citer en exemple.
je ne suis pas "sévère avec toi", c'est toi qui l'a été avec de Vigan ! DELPHINE DE VIGAN 2443700121

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le lémurien a écrit:: je ne suis pas "sévère avec toi", c'est toi qui l'a été avec de Vigan !

Je voulais seulement rappeler que j'ai apprécié un livre sur les trois que j'ai lus. Wink

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