Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde

Résumé :
« Comme c’est triste, je vais devenir vieux, horrible, effrayant. Mais ce tableau restera éternellement jeune. Il n’aura plus jamais un jour de plus qu’en cette journée de juin... Si seulement ce pouvait être le contraire ! Si c’était moi qui restais toujours jeune, et que le portrait, lui, vieillit ! Pour obtenir cela, je donnerais tout ce que j’ai ! Oui, il n’y a rien au monde que je refuserais de donner ! Je donnerais mon âme ! ».

C’est Dorian Gray, jeune dandy séducteur et mondain, qui fait ce voeu insensé devant son portrait peint par son ami, Basil Hallward : garder toujours l’éclat de sa beauté, tandis que le visage peint sur la toile assumerait le fardeau de ses passions et de ses péchés. Et de fait, seul vieillit le portrait où se peint l’âme noire de Dorian…

Cette histoire est double : elle nous conduit dans un Londres lugubre et louche, noyé dans le brouillard et les vapeurs d’opium, mais nous ouvre également la comédie de salon des beaux quartiers.

Cette histoire fantastique, mais aussi philosophique, met en lumière toute la personnalité équivoque du dandy irlandais. Oscar Wilde y a enfermé une parabole des relations entre l’art et la vie, entre l’art et la morale, entre le Bien et le Mal.

« Chacun de nous porte en soi le ciel et l’enfer. "

Distribution :
Lord Henry
Benoît Verhaert
Dorian Gray
Damien De Dobbeleer
Sir Basil Hallward
Frédéric Clou
Sibyl Vane
Léone François Janssens
James Vane / le directeur
Nicolas Ossowski
Alan Campbell / Lord Fermor
Marc De Roy
Tante Agatha / mère de Sybil
Bernadette Mouzon
Duchesse / Lady Henry
Myriem Akheddiou
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Mise en scène
Patrice Mincke
Adaptation
Fabrice Gardin et Patrice Mincke
Décor et costumes
Charly Kleinermann et Thibaut De Coster
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Au Théâtre des Galeries, Bruxelles

    

• Saison 2014-2015
  
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• 2004-2005
  

Ce spectacle a été audiodécrit par Audioscénic, ASBL qui s'est spécialisée dans l'audiodescription de spectacles en tous genres pour les déficients visuels en Belgique.
Je peux vous dire qu'ils ont fait de gros gros progrès depuis les premières audiodescriptions : maintenant, c'est juste ce qu'il faut et quand il faut, sans exagérer, et avec un matériel de plus en plus performant.
Quant à la pièce, l'adaptation est un chef-d'oeuvre, et les interprètes brillants, surtout Dorian Gray, jeune comédien qui promet.
Histoire prenante, grande leçon pour nous tous : les marques de la vie dissolue s'inscrivent toujours quelque part, mais aussi, restons positifs, le sourire de la bonté. Il n'y a qu'à regarder le visage de certaines personnes âgées toujours dévouées pour les autres : le grand Peintre, notre créateur, a dessiné sans difficulté leur sagesse sur leur figure.
Par belle ou par laide, le temps passe pour tout le monde. Pour montrer cela, avant que ne commence le deuxième acte, on pouvait voir sur le rideau presque transparent (du tulle, je crois) un œil dont la pupille remuait dans tous les sens, comme s'il regardait chacun. En regardant bien, la pupille se transforme en cadran d'une montre dont les aiguilles sont des clés.
Spectacle à voir.

Merci Suzanne pour cette nouvelle rubrique théâtrale.
Bon, maintenant, c'est aux autres spectateurs de parler !

Merci pour tes ressentis DAISY. Je n'ai pas vu la pièce mais j'ai lu le livre il y a bien longtemps maintenant ! D'après ce que tu nous en dis, la pièce de théâtre doit être elle aussi réussie.

 J'ai vu qu'en mars 2015, le théâtre des Galeries proposait : Vivons heureux en attendant la mort d'après des textes de Pierre Desproges.
 Un spectacle plein d'humour! Je pense que celui-là te plairait beaucoup aussi.

 Bonne soirée DAISY

Merci Daisy,
Cette pièce m'intéresse un peu moins que l'autre dont tu nous as parlée. (celle dont tu fais un parallèle avec les Dames de Paulilles) mais j'ai été très intéressée par ce que tu nous racontes sur les progrès de l'audio-description.

Merci pour toutes ces précisions Daisy ! Je reconnais, il me semble, certains dialogues de la pièce, mais ne l'ai jamais vu ! Cela doit être un succès !

Les textes de Pierre Desproges, que cite Sapho, sont également incontournables, d'un humour décapant. J'ai tellement admiré ce grand bonhomme !

Daisy citation a écrit:

« Chacun de nous porte en soi le ciel et l’enfer. "

quand je dis que chacun de nous à un côté blanc et un côté noir, c'est un peu la même chose. J'ai du être victime d'une réminiscence, parce que j'ai lu le livre il y a longtemps !
A notre corps défendant, nous sommes imprégnés par nos lectures.
merci ma Daisy !

Un grand merci, Daisy, pour ce compte-rendu d'une représentation théâtrale qui devait être fort intéressante. Je n'avais guère apprécié le film qui fut tiré de l'oeuvre.
Je me rappelle avoir été frappée, en lisant ce roman (il y a longtemps !), par son côté théâtral, ses dialogues percutants, ses bons mots qui se multiplient de page en page, bref un style éblouissant. Cela nous rappelle d'ailleurs qu'il fut l'un des plus grands dramaturges de son temps. Il écrivit même en français une pièce pour Sarah Bernhardt.
J'ai aussi beaucoup aimé son recueil de 4 nouvelles, intitulé Le fantôme de Canterville. Quand je serai plus alerte, j'explorerai le fond de ma bibliothèque où il doit se cacher !

Si jamais cela te dit de venir voir la pièce que tu mentionnes, dis-le-moi, et nous  nous arrangerons.
Merci les filles pour tous vos messages.

Oui ma Daisy, je n'y manquerai pas !

Bisous

Idéalement pour nous, il faudrait que ce soit une "matinée", comme on dit au théâtre, pour que tu ne rentres pas trop tard à Nivelles.