La Clef des Champs Forum d'amitié |
| | Sylvain COHER | |
| | Auteur | Message |
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le lémurien
Nombre de messages : 44314 Localisation : à gauche d'Alpha du Centaure Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Sylvain COHER Jeu 21 Mai - 18:05 | |
| Critique de rotko sur Babelio le 01/05/2015
Sylvain Coher, Nord, Nord-Ouest, Actes Sud.
Un tour de force qui maintient l’attention à un bon niveau.
Deux petits voyous, accompagnés d’une fille ramassée en chemin, fuient l’Italie pour s’embarquer à Saint Malo ou Roscoff, sur un voilier, le « Slangevar », à destination de l’Angleterre. Fuite, appel du large, ivresse de liberté, chacun décidera.
Le récit s’annonce comme dramatique et mouvementé, avec des indices rétroactifs sur un épisode italien antérieur dont on saura bien plus tard la teneur. Mais aussi de mauvais présages pour l’avenir : la « croisière » ne sera pas de tout repos !
L’inexpérience des navigateurs saute aux yeux, l’habileté de l’auteur consiste à bien expliciter techniquement la complexité de la navigation, hors de portée des petits « culs-terreux » intrépides et amateurs maladroits.
« . Le voilier fit une embardée lorsqu’elle lâcha la barre. Les voiles se dégonflèrent brusquement et tous trois se retrouvèrent pêle-mêle sur le caillebotis. Le bateau effectua une sorte de Z sur son erre, puis un tour gratuit sur lui-même. L’annexe vint cogner contre le franc-bord et la bôme manqua d’arracher les haubans, en sifflant deux fois comme un sabre au-dessus de leurs têtes. »
Sylvain Coher maîtrise bien toutes les situations, les effets délétères du sel, l’inquiétante survenue de la nuit, les appréhensions tacites des acteurs qui ruminent en silence leurs inquiétudes.
Un soupçon d’humour, une touche de fantastique, le récit est dans une mesure que devraient suivre les auteurs maritimes trop portés sur les péripéties. Ici, dans cet « océan-movie » original, tout sonne juste, sans excès, dans un huis clos agité, où les phrases courtes, parfois incomplètes, se succèdent au rythme de vagues imprévisibles, jouets de la houle et des roulis.
Un tour de force - car donner la sensation d’un présent instable, sans se répéter ou lasser le lecteur, c’est l’habileté d’un écrivain aguerri, Lui sait conduire sa barque, bien mieux que les barreurs improvisés…
Finalement le voilier « Slangevar » gardera le mutisme sur ses errances, sauf à les partager avec le lecteur très secoué par cette aventure maritime insensée.Alain RotkoJ'avais oublié de transmettre sur la Clef !!! il n'a pas beaucoup de temps en ce moment et nous prie de bien vouloir l'excuser. Il reviendra bientôt. _________________ Nous étions une étrave face à la vague grise puissante et salée du monde. Notre neuve impatience s'est brisée dans le silence hurlant. Ysandre
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| | | Sapho
Nombre de messages : 20597 Localisation : BRABANT WALLON-BELGIQUE Date d'inscription : 14/03/2014
| Sujet: Re: Sylvain COHER Sam 23 Mai - 14:59 | |
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| | | Nicamic
Nombre de messages : 28322 Localisation : Perpignan Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Sylvain COHER Sam 23 Mai - 23:19 | |
| Sympa, Ysou. Merci pour le partage, à toi et à Rotko. _________________ "Ne te courbe que pour aimer." René Char
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| | | le lémurien
Nombre de messages : 44314 Localisation : à gauche d'Alpha du Centaure Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Sylvain COHER Lun 15 Juin - 15:04 | |
| cette histoire est plus prenante qu'un thriller, très originale, et vraiment bien écrite ! je suis à moitié et je jubile ! mais il met tellement sur les dents qu'il vaut peut être mieux pas le lire avant de s'endormir ....... hier soir, je ne pouvais m'arrêter et ensuite je cogitais encore, le lit bougeait comme un bateau, heureusement que je n'ai pas le mal de mer !!! Je vous promets que dès qu'il est terminé, je vous fais participer à ma traversée de la Manche avec eux ! _________________ Nous étions une étrave face à la vague grise puissante et salée du monde. Notre neuve impatience s'est brisée dans le silence hurlant. Ysandre
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| | | Nicamic
Nombre de messages : 28322 Localisation : Perpignan Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Sylvain COHER Lun 15 Juin - 15:10 | |
| Ysou, tu nous mets l'eau à la bouche. Nous attendrons ! _________________ "Ne te courbe que pour aimer." René Char
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| | | Sapho
Nombre de messages : 20597 Localisation : BRABANT WALLON-BELGIQUE Date d'inscription : 14/03/2014
| Sujet: Re: Sylvain COHER Lun 15 Juin - 16:00 | |
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| | | le lémurien
Nombre de messages : 44314 Localisation : à gauche d'Alpha du Centaure Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Sylvain COHER Lun 15 Juin - 21:34 | |
| C'est lui qui a écrit ce livre..... quel beau mec ! _________________ Nous étions une étrave face à la vague grise puissante et salée du monde. Notre neuve impatience s'est brisée dans le silence hurlant. Ysandre
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| | | le lémurien
Nombre de messages : 44314 Localisation : à gauche d'Alpha du Centaure Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Sylvain COHER Ven 19 Juin - 20:52 | |
| Résumé
Ils ont traversé la France en diagonale, de la frontière italienne à la Bretagne, et veulent quitter le pays au plus vite. Lucky et le Petit ont poussé comme des frères, à la vie à la mort, et s’en sont toujours sortis en se serrant les coudes. À Saint-Malo, une fille qui s’est entichée de Lucky dérègle leur routine. Le Petit la voudrait loin, ou bien plus près de lui. L’idée est simple et folle : ils vont rallier l’Angleterre sur un voilier de plaisance. Ils ont grandi dans le calme bleu de la Méditerranée, ne connaissent pas grandchose de la mer, seule la Fille a naguère pris quelques cours de voile. D’ici deux jours, ils espèrent boire une Guinness dans un bar à marins de l’autre côté de la Manche. Une vie nouvelle pourra commencer… Dans ce huis clos à ciel ouvert, la mer, mystérieuse étendue de beauté fourbe, confronte chacun aux deux autres et à ses propres cauchemars. La liberté et la peur, la solidarité et la solitude, la jeunesse et la destinée, tels sont les motifs de ce voyage incertain sublimé par une écriture au rythme précis, aux métaphores saisissantes, à la poésie vénéneuse."
mes impressions :
la note est salée quand s'embarquent sur un voilier 3 marins d'eau douce. Les deux petits voyous et la copine du plus grand vont vite comprendre que la Manche, toute petite qu'elle est, ne se traverse pas comme un lac ! Le Slangevar est mal équipé et en mauvais état. Qu'à cela ne tienne, vogue la galère... En cavale, les deux garçons fuient la justice après une affaire qui a mal tourné en Italie. A St Malo, le plus grand, Lucky rencontre une fille et a subitement une lumineuse idée : si on volait un voilier ? l'Angleterre est tout près, on serait à l'abri ! Lucky reste Lucky, la fille rencontrée sera La Fille et le plus jeune des garçons, Le Petit. La traversée est épique ! la Fille a quelques notions, les deux autres aucune ! Les descriptions de la mer sont fabuleuses, les manoeuvres des apprentis marins, improbables, l'ambiance est glauque à l'intérieur du cockpit, le Petit souffre en permanence du mal de mer, seul Lucky fait bonne figure malgré la peur qui l'habite. Dans ce huit clos maritime, ce n'est pas tant l'autre, que le poids de soi, qui submerge. Le Petit, est hanté par son histoire en Italie, et il la raconte à la Fille. Lucky, lui souffre du remord : il a tué un homme, même si c'était pour sauver son jeune ami. Perdus dans la tempête, malades, affamés, ils se retrouvent en face de leur moi profond, dans la folie des déferlantes sur un rafiot qui tient, on ne sait comment. C'est très bien écrit, le rythme est soutenu dans cet espèce de thriller marin, pas un instant on a envie de lâcher la barre, même si notre boussole ne sait plus où elle en est ! le texte dégage une poésie sauvage, un peu bizarre.... en fait, il y a 4 personnes dans ce récit : Lucky, le Petit, la Fille et... Slangevar, le voilier ! On souffre quand il est chahuté comme une coquille de noix, quand le foc se déchire, quand l'eau s'infiltre dans le cockpit ! c'est une lecture haletante, une traversée de fous ! Je le conseille vivement, certaine que l'on ne peut être déçu. _________________ Nous étions une étrave face à la vague grise puissante et salée du monde. Notre neuve impatience s'est brisée dans le silence hurlant. Ysandre
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| | | Nicamic
Nombre de messages : 28322 Localisation : Perpignan Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Sylvain COHER Ven 19 Juin - 22:23 | |
| Un magnifique commentaire, Ysou qui donne évidemment envie de plonger dans la Manche ce roman. _________________ "Ne te courbe que pour aimer." René Char
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| | | le lémurien
Nombre de messages : 44314 Localisation : à gauche d'Alpha du Centaure Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Sylvain COHER Ven 19 Juin - 22:26 | |
| merci Nic, toi qui n'aimes pas l'eau froide !!!! _________________ Nous étions une étrave face à la vague grise puissante et salée du monde. Notre neuve impatience s'est brisée dans le silence hurlant. Ysandre
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| | | Nicamic
Nombre de messages : 28322 Localisation : Perpignan Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Sylvain COHER Ven 19 Juin - 22:37 | |
| - le lémurien a écrit:
- merci Nic, toi qui n'aimes pas l'eau froide !!!!
Je me suis baignée dans la Manche à 14°... il y a longtemps et, en plus, la mer était à marée basse, il fallait courir dans le vent glacial en sortant. J'étais jeune ! Et l'eau, je l'ai toujours aimée, chaude ou froide. Maintenant quand même, je ne plonge plus quand elle est à 14°. _________________ "Ne te courbe que pour aimer." René Char
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| | | Sapho
Nombre de messages : 20597 Localisation : BRABANT WALLON-BELGIQUE Date d'inscription : 14/03/2014
| Sujet: Re: Sylvain COHER Ven 19 Juin - 23:15 | |
| Merci pour ton commentaire mon YSOU, tu m'as convaincue ! Vite un papier et un crayon et je note. J'adore me baigner dans l'eau de mer ou l'océan. L'année dernière en Bretagne, elle avait entre 14 et 16 degrés et je me suis baignée tous les jours. Ma couche graisseuse me protège comme les phoques ! |
| | | le lémurien
Nombre de messages : 44314 Localisation : à gauche d'Alpha du Centaure Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Sylvain COHER Sam 20 Juin - 7:24 | |
| ma Sapho ! je n'ai jamais craint l'eau froide non plus, je la trouve vivifiante, tonique ! c'est un bonheur de se baigner dans l'atlantique Bon ! tu as noté, j'espère que tu vas le trouver vite, ce livre sort des sentiers battus, et Coher parle si bien de la mer..... _________________ Nous étions une étrave face à la vague grise puissante et salée du monde. Notre neuve impatience s'est brisée dans le silence hurlant. Ysandre
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| | | Nicamic
Nombre de messages : 28322 Localisation : Perpignan Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Sylvain COHER Mer 26 Aoû - 18:40 | |
| Je termine Nord nord-ouest.Un récit très original dans une écriture qui ne l'est pas moins. À n'en pas douter, l'auteur connaît et aime la mer. Il connaît parfaitement aussi la technique de la navigation à voile. De temps à autre, je me suis sentie un peu submergée – c'est le cas de le dire – par un vocabulaire certes précis mais que le commun des mortels ne possède pas forcément. Me suis-je habituée peu à peu ou bien cet aspect du livre devient-il moins marqué au fil des pages ? Je ne saurais le dire, toujours est-il qu'assez vite, je m'y suis faite. J'ai surtout été frappée par l'adéquation parfaite entre la structure des phrases, leur rythme et ce qui se passait sur ce voilier balloté par les vagues souvent monstrueuses, et dans la tête des trois protagonistes confrontés aux éléments et, plus encore, aux tempêtes qui se déchaînaient en eux. Au passage, j'ai remarqué des métaphores et des comparaisons insolites et superbes, par exemple : - Citation :
- Slangevar glissait sur la surface gondolée d'une tôle métallique.
Slangevar s'obstinait à demander plus d'ouest encore […] La brise le prenait par la hanche, comme un ventilateur réglé pour les mener à bon port.
La mer avait pris le gris du ciel, si bien que l'image pouvait parfaitement s'inverser. La mer cousue au ciel par une fente étroite, courbe comme une rognure d'ongle. Quand on y réfléchit, la situation n'est guère vraisemblable : comment trois ados ont-ils pu diriger un voilier pendant plusieurs jours et plusieurs nuits, qui plus est dans des conditions atmosphériques difficiles ? La Fille a quelques notions de voile mais cela ne saurait suffire… Au moment de la lecture, on se laisse embarquer avec eux et on ne se pose pas des questions de vraisemblance ! J'ai trouvé particulièrement inventif, parce que cela amplifie le tragique et la détresse, le fait que la Fille et le Petit n'ont pas de prénom et que Lucky, selon toute probabilité, a un pseudo ; même lui ignore le prénom de la Fille qui disparaît donc, comme si ele n'avait jamais existé. De même, ce qui s'est passé avant et a justifié le départ de Lucky avec le Petit nous est distillé au compte-goutte, ce qui crée une tension dramatique forte. Bref, un livre bien construit, bien écrit, sans temps mort mais sans insistances non plus, avec la mise en scène d'un huis clos étouffant, ce qui est un comble puisque tout se passe en pleine mer ! _________________ "Ne te courbe que pour aimer." René Char
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| | | le lémurien
Nombre de messages : 44314 Localisation : à gauche d'Alpha du Centaure Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Sylvain COHER Mer 26 Aoû - 21:31 | |
| je suis si contente qu'il t'ait plu, ma Nic ! je m'en doutais par avance, cette écriture est particulière, rythmée, hachée, haletante ! moi non plus je ne connais pas le langage des marins, mais c'est vrai que ça vient vite, et puis.... c'est finement expliqué, sans en avoir l'air. L'invraisemblance dont tu parles ne m'a pas gênée, ils font tellement de bêtises qui se réparent toutes seules, que finalement, on ne se rend pas trop compte oui ! on se laisse embarquer avec eux ! la phrase que tu cites "Slangevar s'obstinait à demander plus d'ouest encore […] La brise le prenait par la hanche, comme un ventilateur réglé pour les mener à bon port." donne au voilier une espèce "d'humanité", comme si il se chargeait d'eux, malgré eux Pour moi il y avait Lucky, le Petit, la Fille et Slengevar. Oui, c'est vraiment un bon livre et l'auteur (qui est lui même marin sur son voilier) a le talent de nous entrainer dans son histoire avec un savoir faire étonnant ! Sapho l'a sûrement lu, maintenant, elle va pouvoir en discuter avec nous ! _________________ Nous étions une étrave face à la vague grise puissante et salée du monde. Notre neuve impatience s'est brisée dans le silence hurlant. Ysandre
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| | | Sapho
Nombre de messages : 20597 Localisation : BRABANT WALLON-BELGIQUE Date d'inscription : 14/03/2014
| | | | Sapho
Nombre de messages : 20597 Localisation : BRABANT WALLON-BELGIQUE Date d'inscription : 14/03/2014
| Sujet: Re: Sylvain COHER Jeu 27 Aoû - 16:14 | |
| Merci pour vos très beaux commentaires ! Voilà un livre à lire très certainement ! En vacances, j'ai lu de cet auteur : HORS SAISONRESUMEIls ont traversé la France en diagonale dans une deux-chevaux délabrée pour atteindre la côte atlantique.La maison décrépite aux odeurs de poussière, de chats errants et de moisi qu’ils louent au bord de la falaise, Elia semble la connaître, et elle interdit immédiatement l’accès aux pièces de l’étage. Elia fuit un passé, redoute les assauts de la mémoire et cache une valise. Mais son compagnon et ange gardien ne sait pas tout, ne peut que tenter de deviner, et c’est en spectateur frustré qu’il fait le récit de ces mois d’errance, d’angoisse, de whisky, de promenades les soirs de tempête et de rencontres glauques dans les bistrots du port.Une certaine Solenn hante les murs, mais aussi les souvenirs et les paroles d’Elia. Et tandis que cette dernière oppose une rage autodestructrice aux fantômes qui pourraient la submerger, tandis que son ventre s’arrondit au son d’une chanson cubaine passée en boucle, le narrateur observe, relate et souffre avec Elia, pour laquelle il est capable de tout, y compris du pire. Dès ce premier roman paru en 2002 aux éditions Joca Seria, Sylvain Coher met en place un territoire romanesque à la troublante singularité : étrange, poétique et habité.Le décor vibre de sons, d’odeurs, d’embruns et de réminiscences. Les personnages font parfois les frais d’un humour cruel et décalé, le lecteur également, mais l’impression qui domine est celle d’une empathie bienveillante pour des êtres perdus en plein désarroi, suspendus au bord du vide, en équilibre avant la suite : la vie, peut-être, ou l’abandon, ou encore la conquête d’une île dangereuse, inaccessible, comme un nouveau départ. RESSENTIS Sylvain Coher partage avec nous son goût pour la Bretagne et la mer. Pas celles des touristes et des plages de sable fin, mais la mer des marins, la Bretagne des embruns, celle des mois d'hiver et des tempêtes, celle des maisons vides et des balades le long des falaises sous la pluie et le vent.
Cette atmosphère m'a beaucoup plu, la poésie qui s'en dégage, de même que les personnages de ce roman. La construction de l'intrigue et le recours à ce narrateur si particulier m'ont charmé. La façon qu'à Elia de vivre sa grossesse m'a quelque peu gênée. Et puis surtout ce dénouement... le fait que le narrateur ne puisse avoir toute la connaissance de l'histoire, qu'il en soit exclu par Elia, laisse une part d'ombre importante. On peut supputer beaucoup de choses, j'ai d'ailleurs fait mon choix... mais j'en garde un sentiment de liberté et la possibilité d'imaginer le pourquoi et le comment de l'intrigue. C'est peut-être la réussite de ce roman.J'aime que l'auteur me laisse ainsi en plan au milieu du gué.
Un livre sensible, poétique et émouvant !
Dernière édition par Sapho le Jeu 27 Aoû - 19:27, édité 1 fois |
| | | Nicamic
Nombre de messages : 28322 Localisation : Perpignan Date d'inscription : 10/03/2014
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| Sujet: Re: Sylvain COHER | |
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| | | | Sylvain COHER | |
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