Didier Van CAUWELAERT

Un chien d’aveugle n’est pas un chien comme un autre. C’est ce que rappelle le prix Goncourt Didier van Cauwelaert, dans son nouveau best-seller intitulé "Jules". Une histoire d’amour et d’amitié.

Zibal est un petit génie. Il est l’inventeur d’un procédé de dépollution qui aurait pu lui rapporter des millions, s’il n’avait été plumé par son ex-épouse. Tout le monde n’est pas doué pour le bonheur, surtout pas Zibal qui, malgré ses diplômes, se retrouve à 42 ans vendeur de macarons Ladurée à l’aéroport d’Orly ! Un jour devant son stand, apparait Alice, une jeune et belle aveugle speakerine sur RTL, qui s’apprête, avec son labrador Jules, à prendre l’avion pour Nice, où elle doit subir une opération pour recouvrer la vue. Coup de foudre ! L’intervention est un succès, mais la récupération de ses facultés bouleverse la vie d’Alice, et surtout celle de son chien, affecté à un autre aveugle qui le brutalise. Jules fugue, retrouve Zibal, et en moins de vingt-quatre heures, ce labrador en déroute devient son pire cauchemar : il lui fait perdre son emploi, son logement, tous ses repères. Compagnons de misère, ils n’ont plus qu’une seule obsession : retrouver la jeune femme qui leur a brisé le cœur.

Didier van Cauwelaert cumule prix littéraires et succès public depuis ses débuts. Prix Goncourt pour Un aller simple en 1994, il a publié récemment Les témoins de la mariée, La femme de nos vies, et Le Principe de Pauline. Jules est son dernier livre pour l'instant.

merci de votre idée, Nic, Sapho et Suzanne !  me voilà donc !
Je n'ai jamais lu Didier van Cauwelaert et j'ai croisé le regard du chien Jules .... coup de foudre ! je vais donc faire connaissance avec cet auteur dont on dit grand bien.
Dès que je l'ai terminé, je vous livrerai mes impressions. L'une de vous le connaît-elle ?
En attendant, je peaufine mon compte rendu de l'ouvrage de Nic "l'exode d'un virtuose" et vous en ferait part.

Merci, Ysou, pour cette première approche d'un roman que je ne connais pas. J'attends avec intérêt ton commentaire quand tu l'auras fini.
De cet auteur, j'ai seulement lu, il y a longtemps, Un aller simple qui lui a valu le Goncourt. Je ne m'en souviens pas très bien, je me rappelle seulement que j'avais trouvé la lecture agréable mais peut-être pas digne d'un grand prix comme celui-là... Il est vrai que c'est souvent le cas et que finalement cela dessert les auteurs récompensés parce qu'on hésite à lire autre chose d'eux, un comble !

Il est très connu du coup, je ne sais pas si je le connais parce que je l'ai lu ou de par sa popularité? 
En tout cas le sujet du livre que tu présentes est intéressant.

oui Suzanne, il est très connu ! et je ne sais pas pourquoi, bien qu'ayant vu ses livres en bibliothèque je ne l'ai jamais pris ?
D'un autre côté, il y a beaucoup de battage médiatique ... je sais que ça, ça me rebute.
En tout cas, c'est à cause de l'histoire du chien que je l'ai pris !
prend soin de toi ma Suzanne

J'ai commencé à lire "Jules" et ça me fait un bien fou ! oh ! ce n'est pas un "grand" auteur, mais il écrit bien et d'une façon plaisante !
Il faut aimer les chiens pour comprendre tout ce qu'il veut faire passer. Ses métaphores sont drôles, ça façon de voir les choses, aussi !
Dès que j'aurai terminé (le temps me manque un peu en ce moment pour lire....), je vous donnerai mes impressions.

voilà voilà, ma Nic, je viens te tenir compagnie !

Jules est un roman d'amour, mais ici, c'est le chien qui, sans parler, exprime pour l'aveugle dont il est question, un amour inconditionnel.
Cauwelaert met en scène Alice, non voyante sexy et très belle et Zibal, scientifique de génie un peu paumé en vendeur de macaron dans un hall de gare. C'est une histoire improbable, fraîche et drôle parfois, peut être un peu convenue...

Jules est incontestablement le héros de ce roman : roublard, intelligent et d'une fidélité à toute épreuve. Il tente même de réunir Alice et Zibal contre toute attente, on tombe un peu, bien sûr, dans le conte de fée, mais c'est frais et drôle et l'on entre dans l'histoire avec délice.
Cauwelaert excelle à offrir des scènes tantôt drôles, tantôt émouvantes, mais toujours pleines de tendresse, en tout cas dépourvues de pathos.
Je suis conquise par cet auteur que je découvre avec Jules !

Tu m'as convaincue, Ysou, la prochaine fois que je vais à la bibliothèque, je prends un livre de cet auteur et peut-être vais-je trouver Jules ! 

Je me doute pourquoi j'ai renâclé à lire cet auteur : chaque livre de lui à sa parution est encensé par les médias ! et là, je freine des quatre fers. Je déteste me faire influencer par eux ! J'ai bien plus confiance en tes jugements, ceux de Rotko, Sapho, Suzanne, qu'en ces girouettes qui lancent "les" livres qu'il "faut" avoir lu pour être dans le coup, comme un couturier lance une ligne de vêtements qu'il faut "absolument" porter !

je récidive, je réitère, je..... poursuis ma connaissance de Cauwelaert avec
 LA FEMME DE NOS VIES

Résumé :
Elle m'a sauvé la vie en m'offrant le plus fascinant des destins. J'avais quatorze ans, j'allais être éliminé en tant qu'attardé mental, mais grâce à elle on m'a pris pour un génie précoce. J'étais gardien de vaches, et je suis devenu le bras droit de plusieurs prix Nobel. Je lui dois tout : l'intelligence, l'idéal, l'insolence, la passion.
Cette héroïne de l'ombre, d'autres l'ont fait passer pour la pire des criminelles. Je viens enfin de retrouver sa trace, et je n'ai que quelques heures pour tenter de la réhabiliter.

Un Didier van Cauwelaert au meilleur de sa forme qui sait jouer de l'histoire, des grandes découvertes scientifiques sous le nazisme, de l'épopée des anti-nazis allemands, de la solution finale pour les handicapés décrétée par le IIIe Reich en 1941, et qui renoue avec ses grands thèmes romanesques, la substitution d'identité, le grand amour né dans l'adolescence, le dépassement de soi et le combat écologique.

Je vais voir si mes impressions premières sont confirmée par cette nouvelle incursion dans l'univers de cet auteur.

Ton avis m'intéresse, je l'attends   .

je vais te dire... quand je l'aurai lu. Pour l'instant, j'ai essayé un auteur de polar que je ne connaissais pas ! si je te donne mes impressions.... je sens que je vais le descendre en flammes !
mon patron au journal m'a dit un jour que j'avais trop de compassion pour descendre un bouquin que j'avais lu ...... il n'a pas été déçu !
il a dit que j'étais étonnante. Bah oui, la gentillesse a des limites. Et puis l'honnêteté impose parfois des limites à "la gentillesse".

le lémurien a écrit:

je vais te dire... quand je l'aurai lu. Pour l'instant, j'ai essayé un auteur de polar que je ne connaissais pas ! si je te donne mes impressions.... je sens que je vais le descendre en flammes !

On a le droit de ne pas aimer un livre et celui de le dire ; on peut toujours le faire... avec les formes.   Il m'est arrivé, ici même sur La Clef, de parler de livres que j'avais fort peu appréciés ; en outre, quelqu'un d'autre peut tout à fait avoir un autre point de vue.

nous donnions nos opinions sur GDS* différentes souvent et nous en discutions ... comme je regrette ce temps !