Maxime CHATTAM

L'auteur :

Auteur français de thrillers mais aussi de romans fantastiques, de pièces de théâtre et de nouvelles, Maxime Chattam est né en région parisienne en 1976. Il publie aussi sous un autre pseudonyme Maxime Williams. Ses voyages aux Etats-Unis et ses études en criminologie ont nourri son inspiration. Sa Trilogie du Mal lui a valu la notoriété. Un livre de lui sort presque chaque année depuis 2002

Le roman que j'ai lu : publié chez Albin Michel en 2015

4e de couverture :

Pour son vingtième roman, Maxime Chattam s’amuse à dresser le portrait d’une petite ville du Midwest américain des années 60 jusqu’au début des années 80, avec pour fil rouge l’évolution de Jon Petersen, un pervers psychopathe, de son enfance jusqu’au point culminant de sa sinistre carrière criminelle. Un roman noir à l’écriture et à l’atmosphère uniques dans la carrière de l’auteur, où tout converge vers un final aussi étonnant qu’imprévisible. Que ta volonté soit faite est non seulement un voyage à Carson Mills, mais aussi dans ce qui constitue l’essence même du roman policier, la vérité et le crime. On songe bien sûr à Stephen King (une bourgade à la Norman Rockwell où tout le monde connait tout le monde, un vieux shérif obstiné, le poids de la religion, les secrets de famille…) et parfois aussi à Jim Thompson. Une réussite.

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"Ne te courbe que pour aimer." René Char

Que ta volonté soit faite
Mon point de vue
C'est le second livre de cet auteur que je lis, le premier étant le premier de La trilogie du mal.J'ai préféré celui-là.

Un roman surprenant : j’ai d’abord été prise de court par le premier chapitre au début tout en douceur, je n’en dis pas plus pour ne pas déflorer votre éventuelle première lecture.
Au fil des pages, j’ai éprouvé un certain malaise, presque de l’oppression devant une noirceur omniprésente, le personnage principal, Jon, étant un psychopathe dont un narrateur quelque peu mystérieux nous raconte la vie depuis sa naissance avec un engrenage qui le conduit toujours plus loin dans la colère, la violence, voire la perversité. Mais je le reconnais, j’ai été happée par le talent de l’auteur qui me poussait à désirer savoir jusqu’où un tel être, véritable incarnation du mal, pourrait aller et surtout qui pourrait l’arrêter et comment.
C’est aussi, avec ce roman, une plongée dans l’Amérique profonde des années 60 qui me paraît bien vue.
Le narrateur interpelle le lecteur, le pousse dans ses retranchements d’une façon tout à fait insolite qui contribue à le piéger ! Je me suis interrogée longtemps sur le sens du titre et n’ai compris qu’à la fin ! Je n’en dis pas plus, elle est imprévisible et très originale !
Bref un roman noir, pourtant sans outrances mal venues, très bien écrit, plus subtil qu’il n’y paraît si on ne se contente pas d’une lecture au premier niveau, pour l’intrigue seulement. study

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"Ne te courbe que pour aimer." René Char

je l'ai lu aussi ma Nic, je vais te répondre.

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Nous étions une étrave
face à la vague grise
puissante et salée du monde.
Notre neuve impatience
s'est brisée dans le silence hurlant.
Ysandre

Je l'ai lu aussi.
Je viens d'en relire l'essentiel car j'avais oublié certains détails.

La fin est imprévisible et m'a fait cogiter. Et je ne suis pas la seule à avoir eu des doutes quant à l'identité de l'assassin. C'est voulu par l'auteur.

Je ne peux pas en dire plus pour ne pas influencer ceux qui ne l'ont pas lu.

Mais je crois en arriver à la même conclusion que toi, Nicole quand tu dis que tu n'a compris qu'à la fin le sens du titre.

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j'ai honte !... je l'ai lu et n'ai pas eu le courage de donner mes impressions !
oh ! que j'ai honte ...... :hou

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Nous étions une étrave
face à la vague grise
puissante et salée du monde.
Notre neuve impatience
s'est brisée dans le silence hurlant.
Ysandre

J'ai lu ce livre il y a quelques mois et je n'ai pas voulu poster ce que j'en pensais car je n'ai pas beaucoup aimé ce livre .

Le défaut de ce livre repose peut-être sur une certaine facilité narrative. Le témoin explique ainsi que si Jon Petersen est un monstre, c’est parce qu’il existe des êtres nés mauvais, des « vaisseaux » du mal. Aucune explication, à part peut-être une fascination pour la douleur d’autrui, et l’impression de tout-puissance. Ce qui est une explication en soit, mais… Bon, le roman étant raconté par un élément extérieur à Jon Petersen, il est parfois juste impossible de réellement comprendre ce qui pousse un homme à être aussi mauvais. Mais c’est dommage de suivre tout du long un tel être, et laisser le livre sans savoir qui il était réellement.

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Nous sommes nos choix.

(Sartre)

parce que ça existe. ça me fait pleurer, mais ça existe. C'est vrai.
Et je serai toujours malheureuse, parce que c'est vrai : ça existe .
La personne qui a fait du mal à Minie, toute petite qu'elle était.. elle l'a fait. Depuis, quand j'y pense, je pleure par ce que ça fait très mal d' y penser.
Et ceux qui font du mal aux enfants ....?
ça ne sert à rien de pleurer, mais ça fait mal quand même.

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Nous étions une étrave
face à la vague grise
puissante et salée du monde.
Notre neuve impatience
s'est brisée dans le silence hurlant.
Ysandre

alors, "que ta volonté soit faite, puisque la nature ou je ne sais quoi, m'a fait comme ça" ! mais ..........

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face à la vague grise
puissante et salée du monde.
Notre neuve impatience
s'est brisée dans le silence hurlant.
Ysandre