RUDOLPH NOUREEV (NOUREÏEV)

Rudolph Noureev, photos.



 - des sauts fabuleux, il voulait toucher le ciel...

 - Avec Margot Fonteyn "La Dame aux Camélias"


- Le Jeune homme et la Mort, avec Zizi Jeanmaire

 - Joyeux dans Donquichotte
 - aérien ! mais il vole ?

Il disait que dans la danse, si l'on n'avait rien à dire, il ne fallait pas danser.

Avec lui, ils étaient loin les danseurs d'hier aux masques figés, aux poses apprêtées... il a révolutionné la danse.

L'intelligence s'exprime de manière différente. Lui, il a choisi la danse à travers son corps.
Vivre et raconter une histoire à travers un ballet.

C'est pareil pour tous les arts, vivre à fond sa passion. L'important, c'est de le faire en accord : esprit et corps, çà demande du travail, beaucoup de travail. Faire des gammes et toujours s'améliorer.
Un labeur de tous les jours pour arriver à la perfection, si toutefois elle existe 

De l'avis général, il fut un bosseur infatigable. Il pouvait recommencer un geste, un mouvement jusqu'à ce qu'il soit parfait.
Dans le film "Noureev", on voit le danseur débutant, les pieds en sang. Cela m'a rappelé l'état de mes orteils au début où je dansais sur pointes.... Alors lui ! qu'est ce que ça devait être ? 

Merci pour ce fil et ces magnifiques images

RESSEMBLANCE



Etrange ressemblance entre Noureev et Pietragalla ......

Pietragalla et Noureev n'étaient pas de la même génération, c'est vrai. Cependant, elle est devenue Première danseuse à l'Opéra de Paris, à 25 ans, tardivement, justement parce que Noureev, directeur artistique, ne l'appréciait pas, il la trouvait trop "classique" !!! C'est Patrick Dupond, nouveau directeur artistique, qui a fait d'elle une Etoile, dans le Don Quichotte de..... Noureev. J'ai lu une interview dans laquelle elle se dit danseuse "de la génération Noureev" parce qu'il a complètement changé le style de l'Opéra et inculqué une vision nouvelle.
J'admire énormément le danseur mais je n'aurais pas aimé vivre à ses côtés !!! Quel caractère !

Je pense qu'il avait peut être peur du caractère affirmé de Pietragalla !  les deux personnalités étaient faites pour se "heurter".
Moi non plus je n'aurais pas aimer vivre près de cet homme, pourtant magnifique ! j'ai lu 3 biographies sur Noureev, il avait eu un mal fou à faire admettre son amour de la danse et sa volonté d'être danseur, très tôt. Sauf auprès de sa mère qui l'a soutenu autant qu'elle l'a pu. Ensuite, dans le carcan des république socialistes soviétiques, et pour, finalement avoir l'incroyable courage de demander l'asile politique à la France alors qu'il devait rejoindre Moscou illico presto. J'ai eu du mal à comprendre, qu'en faisant ce choix il acceptait de ne plus voir sa maman.
Sa volonté de tout donner à son art en a fait un bourreau de travail : aller vers la perfection, toujours ! et innover, dépoussiérer ces ballets ou le rôle essentiel était pour les femmes, reléguant la partition "homme" à un rôle de porteur, de faire valoir.
Pietragalla elle même, admirait ce qu'il avait transformé du Lac des Cygnes à Don Quichotte, la Bayadère, le Jeune homme et la mort.
Il a introduit le théâtre dans le ballet. 
Je suis contente qu'ils se ressemblent physiquement (et certainement moralement avec cet amour de la perfection dans l'attitude, dans le détail, dans l'élan fabuleux qui les fait presque... voler !)

Avec Zizi Jeanmaire, le théâtre dans le ballet avec "le jeune homme et la mort"

J'adore ce ballet.

Le jeune homme et la mer, un ballet extraordinaire.
J'ai lu, dans le livre de Grimbert, je crois, que Noureev avait revu sa mère mourante au bout de 27 ans et qu'elle ne l'avait pas reconnu... Pour en revenir à Pietragalla et lui, je pense aussi qu'il n'aimait guère les femmes (!) et que, comme tu le dis, la forte personnalité de la danseuse devait mal s'accorder à la sienne. 

C'est le Jeune homme et la MORT, maNic 

Oui, bien sûr !!!!

C'est en revenant de Russie et d'avoir vu sa mère qui ne le reconnaissait pas, qu'il est allé consulter un psychanalyste et a commencé une analyse avec lui.
Comme ce psy, je crois que j'aurais été littéralement fascinée par ce Rudolf à la personnalité vraiment étrange, cet homme totalement "différent".
Je le suis déjà, d'ailleurs !

C'est ce que raconte Grimbert, mais c'est un roman, crédible, il est vrai.

oui ! mais on peut dire ça de "tous les écrits" et en ce moment, nous sommes gâtés ! avec tous les médecins et autres professeurs hautement bardés de connaissances et qui nous livrent leur savoir à tout va !
L'angoisse vient peut être de ce flot ininterrompu d'informations de scientifiques (et autres) qui, par le biais de la tv nous submergent ?
Je fais barrage. J'attends. Pour le vaccin : quels effets secondaires à plus ou moins long terme ....

Là, on s'égare, Ysou , on sort du sujet "Noureev"  

J'ai vu danser Noureev plusieurs fois au Théâtre Royal de la Monnaie avec Paolo Bortoluzzi et sous le direction de Maurice Béjart.

J'avais un abonnement "ballet". Un vrai régal !

Superbe ! Tu dois avoir d'inoublables souvenirs, Sapho. Merci pour le partage

Oui ma Nic, d'autant plus que ma petite soeur ( 11 ans de moins que moi) faisait de la danse classique avec un élève de Béjart.

Ensuite, elle a intégré Mudra qui formait les danseurs pour enter dans la troupe.

Hélas, 3 ans plus tard, elle claquait tous les tendons de sa cheville et de son pied gauche et a dû abandonner.

Elle est devenue professeur de chorégraphie rythmique chez Jacques Dalcroze .

Ta sœur a vécu là une difficile épreuve, quelle déception... Mais elle a su rebondir et faire une carrière liée à la danse, chapeau... 

Très dur, certainement, pour ta soeur ! je pense à sa déception 
Comme tu as eu de la chance de voir danser Noureev !
Je me régale en regardant pour la deuxième fois la vidéo avec lui et Béjart ! merci ma dolce 

"Soucieux de chaque détail, il était également préoccupé par la santé des danseurs. Il légua d’ailleurs toute sa fortune à deux fondations destinées à aider les jeunes danseurs et promouvoir la médecine de la danse. C’est lui qui décida de faire appel à Harlequin pour concevoir un nouveau tapis de danse pour la scène et le studio. C’est ainsi qu’est né le tapis de danse Harlequin Studio qui est par ailleurs toujours en place à l’Opéra."


C'était une belle âme, je crois.

 - le bonheur de danser
l'envol de Noureev. Ses sauts étaient fabuleux !
 - le théâtre dans "le jeune homme et la mort"

Une expression de Marie-Claude Pietragalla

une expression de Noureev
Tu as raison, maNic, quand tu dis que la ressemblance est troublante.

C'est en grande partie à cause de leurs deux visages anguleux.