Nicole YRLE (France)

peux pas écouter tout de suite, Alain suit un film à la tv ! je le ferai demain !

Rotko viens de me donner ses impressions sur le dernier livre de Nicole (Nicamic)
je vous les livre et me demande ce que je vais bien pouvoir ajouter, moi, le pauvre lémurien, tellement c'est bien dit, tellement bien écrit !




je viens de terminer dimanche soir lelivre de Nicole. je lemettrai sur plusieurs sites de critques dont Babelio, s'il vous semble convenable. Je viens de servir de "nègre en ecriture  à un anarchiste qui se plaignait d'avoir été censuré. Son billet initial, du moins en son esprit, est passé comme une lettre à laposte (rire)


voici ce que je projette d'envoyer sur lelivre de Nicole, quel travail souterrain pour écrire ce récit ! bonne soirée à vous !


Nicole Yrle  Fossa


« Il est étrange de voir comment le quotidien se mêle à la grande  Histoire. »


L’incipit donne le ton : des visiteurs partent à la recherche du passé dont ils héritent. L’un retrouve les lieux, l’autre, l’Histoire, le troisième, la musique de guitare. Celle-ci constitue le plus bel héritage, alors même que la vie de François de Fossa ne lui a pas permis de s’y adonner entièrement.


« L’exil d’un virtuose » (titre du tome 1) me paraît être la chronique scrupuleuse -  mais romancée, d’un « exilé » à temps complet : les femmes ? Il passe à côté, soit par indécision, soit pour n’avoir pas trouvé l’âme-sœur, au sens propre. L’Histoire ? Il choisit l’ancien camp quand La Révolution et l’Empire marchent à grand train, provisoirement. Et il vit tout cela en marge,  en Espagne surtout, au Mexique parfois, à Perpignan, en pensée, et dans beaucoup de villes. J’ai noté les belles de Cadix, les aléas de Madrid, le tremblement de Lisbonne, les violents soubresauts populaires de l’Espagne, rétive à Joseph Bonaparte.


On vit ainsi de l’intérieur de grands moments, immortalisés par Goya (Tres de Mayo), vécus parfois par Chateaubriand, mis en musique par Fernando Sor, mais l’ « exilé » est toujours en marge. En attente des décisions diplomatiques…  comme de sa solde ! On préfère notre personnage dans les temps forts du récit, plutôt que comme un Fabrice del Dongo des antichambres.


Chaque chapitre démarre sur une citation de la correspondance de François/ Francisco Fossa, qui garantit jusqu’à l’exactitude des détails de l’Histoire,  subalterne comme principale. Il en a fallu de la documentation et de l’aisance, pour nourrir la Chronique de Fossa !


Scènes  vivantes, lieux et personnages, bien présents,  il nous manque un concert de guitare à Perpignan… Ce sera peut-être pour la sortie du tome 2 de François Fossa chez Cap Bear !

Merci YSOU pour la transmission !

Et bravo ROTKO pour tes ressentis si judicieux et parfaitement exprimés  

Je précise, comme je l'ai précisé à rotko, que je remercie au passage , que les concerts de Fossa ne manquent pas à Perpignan, en Roussillon mais aussi à Paris, comme on peut le voir sur le programme publié sur le blog de la Commémoration du 240e anniversaire de la naissance de ce musicien, à cette adresse : http://commemorationdefossa.over-blog.com/
Précisons aussi qu'il ne s'agit pas, bien sûr, du tremblement de terre de Lisbonne (cf. Voltaire), très antérieur, mais de l'un de ceux qui ont ravagé Mexico et que de Fossa a réellement passé près de 6 ans au Mexique (j'ai seulement brodé sur certains aspects de son séjour   ).

voilà la rectification que Rotko m'a envoyé, ma Nic


j'ai fait de petites modifications à mon premier jet, dont la rectification d'une erreur : tremblement de terre de mexico et non de Lisbonne

Ne t'inquiète pas, Ysou, rotko m'a envoyé ce qu'il avait écrit, y compris les rectifications.

C'est vrai qu'après les commentaires de Rotko ! difficile de rajouter quelque-chose.
Je n'aurais pas dû les lire.

Ca fait près de 2 ans maintenant que j'entends parler de ce François, je le cerne un peu mieux maintenant.
L'auteur hi hi a bien su recréer les parties manquantes de sa vie, même si c'est dans son imagination, je crois qu'elle a bien su cerner le personnage.
Je ne connaissais rien ou presque de l'histoire de l'Espagne à cette époque-là (ni d'ailleurs à d'autres époques) j'ai appris beaucoup de choses.

Suzanne a écrit:

C'est vrai qu'après les commentaires de Rotko !  difficile de rajouter quelque-chose.
Je n'aurais pas dû les lire.

Ca fait près de 2 ans maintenant que j'entends parler de ce François, je le cerne un peu mieux maintenant.
L'auteur hi hi a bien su recréer les parties manquantes de sa vie, même si c'est dans son imagination, je crois qu'elle a bien su cerner le personnage.
Je ne connaissais rien ou presque de l'histoire de l'Espagne à cette époque-là (ni d'ailleurs à d'autres époques)  j'ai appris beaucoup de choses.

Merci Suzanne
Si je puis me permettre, y a-t-il un passage ou un chapitre que tu aies remarqué(s) pour une raison ou pour une autre (même négative ) ?

Amertume et Douceur
une courte nouvelle de Nicole Yrle sous forme de Livret Carte Postale.

Une très courte nouvelle, mais quelle jolie nouvelle : un peu triste, un peu désenchantée ..... toute d'amertume et de douceur.

Laurent, jeune œnologue fraîchement diplômé, fait la connaissance d'un s.d.f au cours d'une promenade au bord de la Seine.
Qui est cet homme âgé, barbu, pauvrement vêtu mais dont les manières et la conversation évoquent une autre vie.....
Ils ont parlé, le jeune homme était troublé par le regard du pauvre homme, il éprouvait une sensation de "déjà vu".  Revenant le voir,
cherchant à connaître ce qui l'avait amené à cette solitude, à ce dénuement. Ils échangent des considérations sur le vin qui passionne l'œnologue, et que celui ci lui offre avec un bon diner.
Petit à petit ils s'apprivoisent et Laurent comprend que cet homme a fait partie de sa vie, il y a longtemps.
Il n'y aura pas de happy end à cette nouvelle, trop de chose désormais les séparent.
Le solitaire disparaitra en lui laissant un mot : "Adieu. Je te laisse l'amère douceur des subtils nectars que t'offrira peut-être la vie, mais moi, je choisis l'amertume douce de la rue"

Oui, Douceur et Amertume sont deux mots qui conviennent à cette courte et belle histoire. Douceur d'une rencontre improbable, de ce qui aurait pu être, et amertume de l'impossibilité de revenir en arrière.

Merci ma doucette, j'ai beaucoup aimé.

Merci, Ysou   Je suis contente que tu aies aimé cette histoire.

J'ai bien du mal à parler de ce livre (François de Fossa), ma Nicole !
d'un côté, c'est toujours ton style élégant et fluide qui me séduit, ton aptitude à saisir les caractères, la précision à restituer tes recherches, le sérieux avec lequel tu les mènes à bien. Les parties historiques m'ont beaucoup intéressé.
De l'autre côté, je ne me suis pas attachée du tout au héros de l'histoire, il m'a même agacée : hésitant, peu fiable, inconstant dans ses amours.... que de temps il perd à attendre au lieu de foncer ! Son amour presque incestueux pour sa sœur m'a un peu dérangé aussi.
Mais ce n'est pas de ta faute ! tu as raconté la vie d'un musicien talentueux, tu ne pouvais maquiller son caractère ! ce n'aurait pas été honnête !
J'attends le deuxième tome (en espérant que Fossa va se secouer un peu). Je suppose que son talent sera reconnu dans cette dernière partie.
Merci de m'enchanter par ton écriture et pardonne moi de ne pas aimer Fossa ! et puis tu sais que je ne suis pas "flatteuse" et que je dis ce que je pense, alors tu ne m'en voudras pas

Merci, Ysou, pour ton commentaire. On peut aimer (ou apprécier ?) un livre sans pour autant s'attacher à son héros. En l'occurrence, je crois que j'irai jusqu'à parler d'un anti-héros.
C'est un roman, je le rappelle, avec des "inventions" pures et simples mais qui, je l'espère, ne dénaturent pas ce que fut réellement François de Fossa, du moins à travers ce que nous apprenons de lui dans ses lettres à sa sœur.
Au départ, moi-même je n'ai eu aucune empathie pour un tel homme, qui m'a surprise, que j'avais du mal à cerner. L'écoute de sa musique (magnifique) m'a permis de mieux l'approcher malgré sa complexité et m'a décidée à écrire ce livre. Plus j'ai réfléchi, plus je me suis documentée sur le contexte social, l'histoire de l'époque, en particulier en Espagne, et mieux j'ai compris comment et pourquoi il avait pu se comporter de telle ou telle façon dans telle ou telle circonstance.
J'ai cherché à montrer que, bien souvent, il n'a pas eu le choix : se trouvant dans les allées ou les bas-côtés de l'histoire, à côté de personnages très impliqués politiquement, il a pu hésiter et parfois ne pas choisir la bonne voie, ce qui est toujours facile à dire 200 ans après ! J'ai aussi été frappée par la malchance qui le poursuit et fait qu'il se trouve plus d'une fois au mauvais endroit au mauvais moment (une aubaine pour la romancière !). Enfin, j'ai trouvé intéressant de mettre en scène un homme à la fois ordinaire avec ses faiblesses et ses problèmes existentiels, mais exceptionnel par ses dons, son intelligence.
Je demeure convaincue que musicien dans l'âme, mais obligé pour survivre d'embrasser la carrière militaire, il est stupéfiant qu'il ait pu finalement continuer de se former tout seul intellectuellement et musicalement au point de créer des œuvres aujourd'hui reconnues comme remarquables.

ma Nic, je n'aurais garde d'en vouloir à de Fossa de sa malchance, elle est évidente ! mais, je vais citer Rotko que je viens de relire : "
! On préfère notre personnage dans les temps forts du récit, plutôt que comme un Fabrice del Dongo des antichambres.". Il dit avec plus de talent que moi ce qui l'a dérangé chez le personnage.
"J'ai cherché à montrer que, bien souvent, il n'a pas eu le choix : se trouvant dans les allées ou les bas-côtés de l'histoire, à côté de personnages très impliqués politiquement, il a pu hésiter et parfois ne pas choisir la bonne voie, ce qui est toujours facile à dire 200 ans après !" dis tu. Cela, je l'ai bien compris et n'ai pas porté de jugement sur ses choix. Le contexte de l'époque était on ne peut plus difficile !
Ce que j'ai remarqué aussi, c'est ton honnêteté scrupuleuse quant à ce personnage que tu n'as pas tenté d'enjoliver pour plaire aux lecteurs.
Je me dis que je serai heureuse de le retrouver .... avec sa musique ! son talent indéniable de compositeur en faisant fi de ce que j'ai perçu de lui au départ.

C'est vrai que le "héros" est moins sympathique que les autres "héros" des romans de Nicole.
Mais il est d'autant plus vrai un homme avec ses qualités et ses défauts, aux prises avec les difficultés de son temps.
En politique, c'est vrai qu'il choisit presque toujours le mauvais camp, mais c'est facile à dire avec le recul, lui il vivait son époque, il a essayé d'agir contrairement à ceux qui ne faisaient que subir.
En amour, il est vrai que ses actions ne sont pas toujours très nobles, mais je pense qu'il n'était pas pire que les hommes de son époque (et même de la notre)

Suzanne a écrit:

En amour, il est vrai que ses actions ne sont pas toujours très nobles, mais je pense qu'il n'était pas pire que les hommes de son époque (et même de la notre)

oh ! que non !

Suzanne, tu dis très exactement ce qu'il en est, à mes yeux. Il faut se garder de porter le moindre jugement sur quelqu'un qui n'est pas notre contemporain. Pour moi, romancière, ce fut d'ailleurs une difficulté, d'où le ton teinté d'humour ou d'indulgence que je m'efforce souvent d'adopter pour instaurer une certaine distance.
Cela dit, ce n'est pas un homme avec lequel je suis en empathie, encore maintenant (contrairement à ce qu'ont cru certains de mes lecteurs !), je préfère le musicien. Mais je l'ai trouvé représentatif à la fois de son époque ô combien troublée et de toutes les époques dans la mesure où ce tome 1 est autant un roman historique qu'un roman d'apprentissage (de Fossa a 17 ans en partant), celui d'un jeune homme qui rêve d'aventure, de faire fortune, de rencontrer des femmes, de connaître l'amour et surtout de consacrer sa vie à sa passion, la musique. Or finalement, c'est un loser, comme on dit, un éternel perdant et de ce point de vue-là, il m'a touchée, cela le rend humain et proche d'une certaine façon. Reste à savoir si j'ai ou non réussi à rendre ces aspects-là et donc à relever le défi !

Ce n'est pas porter un jugement que de n'avoir pas d'empathie pour quelqu'un, ma Nic.
Je l'ai dit plus haut, je ne l'ai pas jugé, c'est seulement que je n'ai pas aimé le personnage .....

le lémurien a écrit:

Ce n'est pas porter un jugement que de n'avoir pas d'empathie pour quelqu'un, ma Nic.
Je l'ai dit plus haut, je ne l'ai pas jugé, c'est seulement que je n'ai pas aimé le personnage .....

Tout à fait d'accord avec toi. Je n'ai d'ailleurs pas dit que tu le jugeais  , je répondais à Suzanne.
Par ailleurs, plus un personnage de roman a de l'épaisseur, plus un lecteur cherche à analyser ses comportements, et c'est tant mieux. Ainsi quand tu dis : "je ne me suis pas attachée du tout au héros de l'histoire, il m'a même agacée : hésitant, peu fiable, inconstant dans ses amours.... que de temps il perd à attendre au lieu de foncer !  Son amour presque incestueux pour sa sœur m'a un peu dérangé aussi." tu exprimes ton ressenti par rapport au personnage. Et c'est vrai qu'il est hésitant et plus ou moins fiable (à nuancer à mon avis !). En ce qui concerne ses amours, à Cadix, il est quitté une première fois et, plus tard, trahi par la seule femme qu'il ait sans doute réellement aimée. Sinon, il papillonne comme un jeune homme ! Au Mexique, il commet une erreur majeure qui lui coûte cher avec les deux Josefa.
Je ne veux pas être trop longue mais on peut reparler des relations ambiguës entre le frère et la sœur  , moi aussi, j'ai été presque choquée au début, ensuite j'ai nuancé ma pensée...

Nicamic a écrit:

... relations ambiguës entre le frère et la sœur  , moi aussi, j'ai été presque choquée au début, ensuite j'ai nuancé ma pensée...

Elles sont ambiguës, justement on ne sait pas ce qu'il s'est réellement passé. (et quand bien même, notre morale judéo-crètienne nous dit que ce n'est pas bien, c'est vrai)
Moi je vois surtout l'admiration et l'adoration pour celle qui était non seulement sa soeur mais aussi qui l'avait élevé. Ils sont retrouvés seuls au monde, ça renforce les liens.

Nicamic a écrit:

Au Mexique, il commet une erreur majeure qui lui coûte cher avec les deux Josefa.

Pour moi le pire c'est celle qu'il a abandonnée

Spoiler:

Suzanne a écrit:

Nicamic a écrit:

... relations ambiguës entre le frère et la sœur  , moi aussi, j'ai été presque choquée au début, ensuite j'ai nuancé ma pensée...

Elles sont ambiguës, justement on ne sait pas ce qu'il s'est réellement passé. (et quand bien même,  notre morale judéo-crètienne nous dit que ce n'est pas bien, c'est vrai)
Moi je vois surtout l'admiration et l'adoration pour celle qui était non seulement sa soeur mais aussi qui l'avait élevé. Ils sont retrouvés seuls au monde, ça renforce les liens.

Personnellement, je pense qu'il ne s'est rien passé, que c'est resté à l'état de phantasme, d'autant qu'à partir de 1793, François et Thérèse se sont très peu vus, restant des années loin l'un de l'autre. La première fois que François revient à Perpignan, Thérèse est mariée et mère de famille.
En revanche, sur le plan psychologique, cela s'explique très bien, tu as raison je trouve : sa sœur (8 ans de plus que lui) lui a servi de substitut de mère, de sœur, d'amie, de confidente et est jusqu'à la mort de cette dernière, restée son idéal féminin. Avant son départ à 17 ans, ils ont connu la révolution et ses prémisses puis la Terreur, bref une époque terrible surtout quand on est orphelins comme eux et d'une famille bourgeoise récemment anoblie.
Pensons aussi que les relations homme-femme sont en pleine évolution à l'aube du romantisme. C'est pour cette raison (et quelques autres !) que ce jeune musicien m'a fait irrésistiblement penser à Chateaubriand, lui aussi amoureux de sa sœur.

Suzanne a écrit:

Nicamic a écrit:
Au Mexique, il commet une erreur majeure qui lui coûte cher avec les deux Josefa.

Pour moi le pire c'est celle qu'il a abandonnée

Spoiler:

C'est une invention    de ma part, basée sur des rumeurs parvenues jusqu'à nous et pas du tout en contradiction avec le personnage selon moi. 
De plus, à l'époque, c'est beaucoup moins choquant qu'à la nôtre ; c'est à Rousseau cette fois qu'il faut penser ! 

Merci de préciser que c'était une invention. C'est vrai qu'il est fort possible qu'il ait agi ainsi si le cas s'était présenté.
C'est amusant que la troupe de théâtre ait choisi un passage sur la rencontre "hypothétique" avec Chateaubriant, qui avait piégé Hélène Legrais quand elle t'interviewait sur ton livre à Prades.

Je viens de terminer "L'exil d'un virtuose".
Je ne connaissais pas François de FOSSA que j'ai découvert à travers cette biographie traitée comme un roman dans le style pur, simple précis et romantique de Nicole.
Pas facile de ne pas tomber dans l'ennui avec une biographie et pourtant elle y réussi.
En ce qui concerne le personnage de De FOSSA je ne le trouve pas particulièrement antipathique. C'est un homme avec ses défauts d'homme comme on en a connu autour de nous.
C'est vrai que cet amour ambigü pour sa soeur m'a un peu dérangée, mais à travers le récit de Nicole, à aucun moment je n'ai eu l'impression qu'il y ai pu avoir quelque chose d' incestueux entre eux. C'est en quelque sorte un complexe d'oedipe, Puisqu'elle lui a servi de mère à une époque.
J'ai aussi découvert cette période de guerre d'Espagne que je ne connaissais pas du tout, y compris que le frère de Napoléon avait été roi d'Espagne.
Cela a dû demander un sacré boulot de recherches à l'auteur. Chapeau Nicole !
Attendons la deuxième partie qui parlera surtout de sa carrière de musicien je suppose...

Merci Bathy pour ce commentaire tout en finesse. J'aime bien ton idée de "complexe d'Œdipe en quelque sorte", je la trouve très juste.  
Tu évoques aussi Joseph, le frère de Napoléon, souvent oublié et parfois injustement dénigré ! J'ai approfondi mes connaissances le concernant en lisant ses mémoires, sa correspondance avec Napoléon, ses généraux et sa femme. Rien ne vaut de se faire une opinion par soi-même et j'avais lu auparavant chez des historiens des analyses tellement contradictoires que j'en perdais mon latin, ou mon espagnol ! 

Merci Bathy oups tu a déjà fini de le lire 
moi je vais tres doucement et le livre est assez gros lol 
pour moi c'est une découverte de l'histoire de mon Pays que je ne connaissais pas 
en plus il a vécu dans le même quartier que moi a mon arrive en France 
pas loin de l’hôpital de la pitié en tout cas je m'attache a ce personnage qui a pas mal vadrouille 
Nic il a été enterre au cimentière de Montparnasse ????et il est toujours la ????

Oedipe, tu as lu dans mes pensées, Bathy ! 
Tu as raison Nicole arrive à faire paraître presque sympathique ce personnage, qui nous aurait peut-être paru fort antipathique à la seule lecture des lettres à sa soeur.
Melyne, je crois qu'il est toujours enterré au même endroit.

La pièce jouée au Boulou et au Soler, à partir de roman de Nicole était en fait une lecture de passages de ce roman, mis en scène adroitement.
Elle faisait bien ressortir toute la poésie de son écriture.