BIOGRAPHIE Après une jeunesse partagée entre le XIe arrondissement de Paris et l'Angleterre, Henri Lœvenbruck fait une khâgne au Lycée Chaptal à Paris, une maîtrise d'anglais à la Sorbonne, puis se lance dans le journalisme et la musique. Il publie son premier roman en 1998 aux éditions Baleine, sous le pseudonyme de Philippe Machine. Sa trilogie de
La Moïra (publiée entre 2001 et 2003) se vend à 300 000 exemplaires toutes éditions confondues et est traduite en douze langues. Il se lance ensuite dans le thriller avec les éditions Flammarion où il rencontre à nouveau le succès, notamment avec la série d'
Ari Mackenzie, vilain petit canard des Renseignements généraux, dans laquelle il dénonce notamment les dérives de grandes ONG en Afrique
Dans les années 1990, Henri Lœvenbruck chantait et jouait de l’orgue Hammond dans divers groupes de rock parisiens. Début 2008, après avoir écrit des chansons pour d’autres artistes (comme Kelks), il décide de remonter sur scène pour présenter une douzaine de chansons « à texte ». En 2009, il participe, en tant que traducteur et choriste, à l'album Molly Malone – Balade irlandaise de son ami Renaud. En 2009, il a enregistré un mini LP8, en collaboration avec Vincent-Marie Bouvot.
Il est membre du collectif d'artistes
La Ligue de l'Imaginaire.En juillet 2011, il a été nommé
Chevalier de l'Ordre des Arts et des LettresLIVRE LU : L'APOTHICAIRERESUMEParis 1313 sous le règne de Philippe le Bel vit un apothicaire de grande renommée du nom d'Andréas Saint-Loup. Elevé dans un couvent par l'abbé Bourcel car abandonné à la naissance, il n'en reste pas moins athée. A l'âge de vingt ans, il s'enfuit du couvent et fini par arriver à Saint-Jacques de Compostelle où il apprendra son métier d'apothicaire avant de revenir quelques années plus tard sur Paris. Un jour dans la maison où il vit au dessus de son apothicairerie de la rue Saint-Denis, il remarque une porte, celle-ci conduit à une pièce complètement vide. Comment a-t-il pu oublié cette pièce ? Ce mystère n'a de cesse de l'interpeller d'autant plus qu'un tableau le représentant semble également comporter un vide puisqu'il manque la représentation d'un second personnage, comme si on l'avait effacé. Prenant à témoin son jeune apprenti Robin, Andréas décide d'éclaircir ce mystère, lui le scientifique veut une explication rationnelle. Soupçonné d'hérésie méprisant ouvertement la religion, dans les hautes sphères du pouvoir, on ne semble pas apprécier le comportement de L'apothicaire dont les recherches pourraient dévoiler des secrets peu avouables. On va même jusqu'à faire intervenir le grand Inquisiteur de France pour le poursuivre, celui-là même qui a torturé et massacré les Templiers. Sa fuite va le conduire sur les traces de son passé, sa quête le ramène à nouveau à Saint Jacques de Compostelle puis en Egypte au Mont Sinaï.
L'auteur nous embarque dans un voyage initiatique et spirituel véritablement passionnant. Dans un langage parfois peu usité car faisant référence à l'époque, il n'en reste pas moins adapté et truculent. Les us et coutumes du moyen age sont servis par des personnages emblématiques et envoûtants qui nous révèlent un contexte pas si différent de notre XXI siècle. Mêlant ésotérisme, histoire, aventure et thriller voilà un roman aux multiples références pour les amateurs du genre Umberto Eco, Frédéric Lenoir, Ken Follett ou Michel Peyramaure.
Remarquablement bien documenté , ce thriller se déroule au moyen âge et va bien au-delà d’un conte imaginaire plein de mystères. C’est un véritable roman d’aventure (d’aventures devrions-nous dire) , et bien plus encore…
Le style d’écriture d’Henri Loevenbruck nous plonge rapidement dans des images, fixes d’abord, puis très rapidement elles s’animent pour nous plonger dans un univers cinématographique.
Les différents lieux où se déroule l’action sont décrits avec une réelle précision géographique et historique. De hautes personnalités ayant réellement existées y côtoient des personnages imaginaires, et cela ajoute au réalisme du récit.
Après avoir refermé le livre, on se surprend à douter de ce qui est vrai ou de ce qui relève de l’imagination de l’auteur, et c’est bien là l’intérêt du genre.
Ce livre nous fait forcément voyager ( y compris jusqu’à Compostelle ), on court avec les personnages, et parfois on souffre avec eux, car Henri Loevenbruck ne fait pas de concession quand il choisit les mots pour décrire la cruauté de l’inquisition au moyen âge...
Après les 600 pages qui m'ont accompagnées au fil des jours, j'ai eu un peu de mal à quitter Andreas Saint-Loup, que d’aucun(s) appelaient l’Apothicaire…
( orthographe : aucun ou aucuns ? )
L'AUTEURLE LIVRE