La Clef des Champs Forum d'amitié |
| | Jean-Pierre BAROU | |
| | Auteur | Message |
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Nicamic
Nombre de messages : 28439 Localisation : Perpignan Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Jean-Pierre BAROU Ven 3 Avr - 13:39 | |
| L'auteur : Vous le connaissez sûrement, quelques mots cependant pour le situer : ingénieur de formation, il est, en 1996, le co-fondateur avec Sylvie Crossman de Indigène éditions, une maison qui a publié le fameux Indignez-vous ! de S. Hessel. Barou a derrière lui une vie bien remplie : rédacteur de La Cause du peuple, cofondateur de Libération, membre du Comité éditorial du Seuil, il est l’éditeur notamment de Vladimir Jankélévitch et Andréï Sakharov ; il a bien connu Sartre, S. de Beauvoir, Camus, Leiris, et d'autres… ; après une plongée, en compagnie de S. Crossman, au cœur des sociétés dites « primitives », ils seront ensemble les commissaires des expositions à la Grande Halle de la Villette sur le Tibet, les Indiens Navajo et les Aborigènes d’Australie dans les années 1990. Il a écrit de nombreux livres et articles ; j'en ai lu un certain nombre, en particulier sur la non-violence, le Tibet et les savoirs indigènes, et tous fort intéressants. Son dernier livre, un essai : La Guerre d'Espagne ne fait que commencer Editions du Seuil - janvier 2015 4e de couverture : Pourquoi la guerre d’Espagne ne fait-elle que commencer ? Parce qu’on peut enfin comprendre qu’elle fut, comme l’affirma l’écrivain allemand et prix Nobel de littérature, Thomas Mann, « le scandale le plus immonde de l’histoire de l’humanité », un crime contre « les revendications de la conscience » ; Gide et Camus, deux autres Nobel, y voient, eux, « un avilissement sans précédent de l’esprit » ; l’écrivain catholique et royaliste Bernanos y pressent « la disparition de l’homme de bonne volonté ». Le mouvement des Indignés, né à Madrid le 15 mai 2011, a réveillé ces revendications de l’esprit si peu portées par les livres d’histoire. L’ouvrage est un retour sur les lieux du crime. Contre ce peuple espagnol dont Camus devait dire « qu’il détient quelques-uns des secrets royaux que l’Europe cherche désespérément à formuler », tous se liguèrent : l’armée franquiste, soutenue par l’Italie fasciste et l’Allemagne nazie, les « démocraties d’argent » ? Angleterre et France ? complices, Staline déployant sa terreur « rouge », tandis que les anarchistes déchaînaient leur terreur « noire » contre l’Église. Et si l’assassinat du poète Federico Garcia Lorca clôt ce récit, c’est qu’il révèle la capacité de la littérature à transcender l’histoire des faits accomplis pour recréer une humanité prête à renaître. _________________ "Ne te courbe que pour aimer." René Char
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| | | Nicamic
Nombre de messages : 28439 Localisation : Perpignan Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Jean-Pierre BAROU Ven 3 Avr - 13:44 | |
| Je commence à peine ce livre, acheté hier soir ! J'ai assisté à une conférence de J.P. Barou à Cabestany à propos de son livre justement.
Il nous a expliqué la démarche qui l'avait conduit à conclure que « la Guerre d'Espagne ne fait que commencer ». Au départ, il a voulu comprendre pourquoi le mouvement des Indignés était né en Espagne, à Madrid le 15 mai 2011, et pas ailleurs. Il s'est rendu sur place, entre autres sur les grands lieux de la bataille de l'Ebre, de l'assassinat de Garcia Lorca, du village de Casas Viejas en Andalousie, aujourd'hui Benalup qui avait décidé en 33 de se couper du monde pour vivre en autarcie (victime d'une terrible répression contre les « ouvriers conscients »). Il s'est rappelé que T. Mann avait vu dans cette Guerre d'Espagne un crime contre « les revendications de la conscience ». Relisant la littérature en rapport avec ce conflit, il a retrouvé sous la plume de Camus, Bernanos et d'autres, cette même idée d'un « avilissement sans précédent de l'esprit », « la disparition de l'homme de bonne volonté ». Selon Barou donc, et il m'a convaincue, « le mouvement des Indignés a réveillé ces revendications de l'esprit si peu portées par les livres d'Histoire ». Il a rappelé que contre le peuple espagnol se sont ligués l'armée franquiste, l'Allemagne nazie, l'Italie fasciste avec, hélas, l'Angleterre et la France « démocraties d'argent ». Il a raconté aussi (c'est, semble-t-il, le point d'orgue symbolique de son livre) ce que l'on a découvert sur les circonstances de l'assassinat de F. Garcia Lorca, non demandé par Franco lui-même, le poète et dramaturge à qui le coup de grâce fut donné par un membre de sa propre famille se vantant d'avoir tiré deux fois dans la tête du « cabezon », la « grosse tête, l'intellectuel » ; le lieu probable de son inhumation inconnu jusqu'à récemment aurait également été retrouvé.
Un débat animé, émouvant, instructif et intelligent a suivi la conférence avec le public, composé majoritairement de réfugiés espagnols, enfants à l'époque, ou de leurs descendants. On a pu sentir à quel point en effet, cette guerre n'est pas finie et ne peut l'être à cause de l'amnistie générale que beaucoup parmi les « vaincus » n'admettent toujours pas. Une soirée que je n'oublierai pas, qui fait écho, entre autres, à ce que j'ai connu en accompagnant, au lycée de Perpignan, des travaux transdisciplinaires français-histoire d'élèves descendants d'Espagnols et entrevoyant les déchirements au sein de leurs propres familles et les non-dits, mais aussi à ce que je découvre en ce moment de l'âme espagnole en me documentant pour mon prochain roman sur la révolution espagnole du début du XIXe siècle. _________________ "Ne te courbe que pour aimer." René Char
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| | | le lémurien
Nombre de messages : 44357 Localisation : à gauche d'Alpha du Centaure Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Jean-Pierre BAROU Ven 3 Avr - 15:53 | |
| très intéressant ce que tu dis ma Nic, j'ai déjà lu des livres sur la guerre d'Espagne, fort intéressants et j'essaierai de trouver celui là. Je pense à Heredia que j'aime beaucoup... comme un vol de gerfauts loin du charnier natal.......je vais le rechercher sur Google ! _________________ Nous étions une étrave face à la vague grise puissante et salée du monde. Notre neuve impatience s'est brisée dans le silence hurlant. Ysandre
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| | | le lémurien
Nombre de messages : 44357 Localisation : à gauche d'Alpha du Centaure Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Jean-Pierre BAROU Ven 3 Avr - 15:56 | |
| Les conquérants José Maria de HerediaComme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos, de Moguer, routiers et capitaines Partaient, ivres d’un rêve héroïque et brutal. Ils allaient conquérir le fabuleux métal Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines, Et les vents alizés inclinaient leurs antennes Aux bords mystérieux du monde occidental. Chaque soir, espérant des lendemains épiques, L’azur phosphorescent de la mer des Tropiques Enchantait leur sommeil d’un mirage doré ; Où, penchés à l’avant des blanches caravelles, Ils regardaient monter en un ciel ignoré Du fond de l’Océan des étoiles nouvelles. _________________ Nous étions une étrave face à la vague grise puissante et salée du monde. Notre neuve impatience s'est brisée dans le silence hurlant. Ysandre
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| | | Nicamic
Nombre de messages : 28439 Localisation : Perpignan Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Jean-Pierre BAROU Ven 3 Avr - 17:33 | |
| Les conquérants dont parle Herdia, ce sont les conquistadores ! Son père en était un, compagnon de Cortès. Ce qui est glorifié, c'est ici la recherche de la gloire et de l'or dans les pays colonisés. La cruauté de la conquête n'est pas remise en cause (ce qui à l'époque est habituel), même si la violence est omniprésente. J'avoue préférer de beaucoup la poésie de Lorca, par exemple Romance de la garde civile espagnole, magnifique et terrible poème dont voici la traduction:
Ils montent de noirs chevaux dont les ferrures sont noires. Des taches d'encre et de cire luisent le long de leurs capes. S'ils ne pleurent, c'est qu'ils ont du plomb au lieu de cervelle. Avec leur âme en cuir verni par la chaussée ils s'en viennent. Nocturnes et contrefaits là où ils vont ils ordonnent des silences de gomme obscure et des pleurs de sable fin. Ils passent, s'ils veulent passer, cachant au creux de leur tête une vague astronomie de pistolets irréels.
Ô la ville de gitans ! Au coin des rues, des bannières. La lune et la calebasse et la cerise en conserve. Ô la ville des gitans, qui jamais peut t'oublier ? Ville de douleur musquée avec des tours de cannelle.
Comme descendait la nuit, la nuit la nuit tout entière, les gitans à leurs enclumes forgeaient flèches et soleils. Un cheval ensanglanté frappait aux portes muettes. Des coqs de verre chantaient à Jerez de la Frontière. A l'angle de la surprise le vent nu tourne soudain dans la nuit d'argent de nuit, la nuit la nuit tout entière.
La Vierge et saint Joseph ont perdu leurs castagnettes. Ils vont prier les gitans de se mettre à leur recherche. La Vierge avance habillée d'un costume d'alcaldesse en papier de chocolat et colliers d'amandes vertes. Saint Joseph remue les bras sous sa cape de satin suivi de Pedro Domecq avec trois sultans de Perse. La demi-lune songeait dans une extase d'aigrette. Les terrasses s'emplissaient d'étendards et de lanternes. Et des danseuses sans hanches à leurs miroirs sanglotaient. L'eau et l'ombre, l'ombre et l'eau à Jerez de la Frontière.
Ô la ville des gitans ! Aux coins des rues des bannières. Voici la Garde civile. Eteins tes vertes lumières. Ô la ville des gitans ! Qui jamais peut t'oublier ? Laissez-la loin de la mer sans peigne à ses longues tresses.
Ils avancent deux par deux vers la ville de la fête. Une rumeur d'immortelles envahit les cartouchières. Ils avancent deux par deux. Double nocturne de toile. Le ciel pour leur fantaisie n'est qu'un bazar d'éperons.
La ville multipliait ses portes, libre de crainte. Quarante gardes civils pour la piller y pénétrèrent. Les horloges s'arrêtèrent et le cognac des bouteilles se camoufla en novembre pour que nul ne le suspecte. Une volée de longs cris jaillit dans les girouettes. Les sabres fendent les brises que les lourds sabots renversent. Par les chemin de pénombre s'enfuient les gitanes vieilles avec leurs chevaux dormants et leurs jarres de piécettes. Au haut des rues escarpées grimpent les capes funèbres, faisant reluire fugaces des moulinets derrière elles.
Les gitans se réfugient au portail de Bethléem. Saint Joseph, couvert de plaies, enterre une jouvencelle. Des fusils perçants résonnent, toute la nuit, obstinés. La Vierge applique aux enfants de la salive d'étoiles. Pourtant la Garde civile avance en semant des flammes dans lesquelles, jeune et nue, l'imagination s'embrase. Rosa, fille des Camborios, gémit, assise à sa porte, devant ses deux seins coupés et posés sur un plateau. Et d'autres filles couraient, poursuivies par leur tresses, dans un air où éclataient des roses de poudre noire. Lorsque toutes les terrasses furent des sillons en terre, l'aube ondula des épaules en un long profil de pierre.
Ô la ville des gitans ! La Garde civile se perd dans un tunnel de silence tandis que les flammes t'encerclent.
Ô la ville des gitans ! Comment perdre ta mémoire ? Qu'on te cherche dans mon front. Jeu de lune et jeu de sable. _________________ "Ne te courbe que pour aimer." René Char
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| | | le lémurien
Nombre de messages : 44357 Localisation : à gauche d'Alpha du Centaure Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Jean-Pierre BAROU Ven 3 Avr - 17:48 | |
| - Nic a écrit:
- Les conquérants dont parle Herdia, ce sont les conquistadores !
oui, je sais cela ma Nic, mais quand je l'ai appris à l'école, j'ignorais les brutalités et exactions des colons, je trouvais les strophes très belles ! J'ai lu plus tard les analyses de ces poèmes, et j'aime Heredia ! _________________ Nous étions une étrave face à la vague grise puissante et salée du monde. Notre neuve impatience s'est brisée dans le silence hurlant. Ysandre
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| | | Nicamic
Nombre de messages : 28439 Localisation : Perpignan Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Jean-Pierre BAROU Ven 3 Avr - 17:58 | |
| Moi aussi, j'aime Heredia, mais là, surtout avec ce poème, je trouve que le rapport avec la Guerre d'Espagne est lointain. _________________ "Ne te courbe que pour aimer." René Char
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| | | le lémurien
Nombre de messages : 44357 Localisation : à gauche d'Alpha du Centaure Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Jean-Pierre BAROU Ven 3 Avr - 18:02 | |
| je sais pourquoi, Nic : j'ai mélangé Heredia et Lorca ! _________________ Nous étions une étrave face à la vague grise puissante et salée du monde. Notre neuve impatience s'est brisée dans le silence hurlant. Ysandre
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| | | Nicamic
Nombre de messages : 28439 Localisation : Perpignan Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Jean-Pierre BAROU Ven 3 Avr - 18:39 | |
| _________________ "Ne te courbe que pour aimer." René Char
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| | | le lémurien
Nombre de messages : 44357 Localisation : à gauche d'Alpha du Centaure Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Jean-Pierre BAROU Ven 3 Avr - 18:42 | |
| messante, Nic ! ze fais de la confusion poétique mentale ! _________________ Nous étions une étrave face à la vague grise puissante et salée du monde. Notre neuve impatience s'est brisée dans le silence hurlant. Ysandre
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| | | Suzanne
Nombre de messages : 23447 Localisation : Perpignan Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Jean-Pierre BAROU Sam 4 Avr - 10:48 | |
| - Nic a écrit:
- Cette même idée d'un « avilissement sans précédent de l'esprit », « la disparition de l'homme de bonne volonté ».
Ben oui, même s'il en reste encore un peu. On devient de plus en plus individualiste. Je lirais avec plaisir ce livre,depuis quelques années je m'intéresse beaucoup à la guerre d'Espagne. Merci Nic _________________ ne dit rien/n'ose pas /de peur/de faire malet la mer/se couche à ses pieds comme une bête aimable. |
| | | Nicamic
Nombre de messages : 28439 Localisation : Perpignan Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Jean-Pierre BAROU Sam 4 Avr - 12:28 | |
| Si tu veux, Suzanne, à la première occasion, je te prêterai ce livre. A propos de la Guerre d'Espagne, j'ai commencé La tristesse du samouraï que tu m'as prêté ; Mic l'a lu et il a aimé. J'accroche bien avec le début. _________________ "Ne te courbe que pour aimer." René Char
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| | | Nicamic
Nombre de messages : 28439 Localisation : Perpignan Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Jean-Pierre BAROU Sam 16 Mai - 0:08 | |
| La guerre d'Espagne ne fait que commencer de J.P. Barou
Le temps passe et je n'ai toujours pas pris celui de vous parler de ce livre qui m'a tant plu. La démarche de J.P. Barou est à la fois originale et séduisante. Comme il le dit dès le début « Il se pourrait que la littérature supplante l'histoire sur son propre terrain. » Il se détourne donc des écrits des historiens passés ou modernes et aussi des grandes œuvres comme celles d'Orwell, Malraux et Hemingway qui nous viennent tout de suite à l'esprit pour nous entraîner dans une réflexion liée à celle d'autres grands écrivains, tous Prix Nobel de littérature, Mann, Gide et Camus. Le premier d'entre eux, celui qui guide Barou dans sa quête et son enquête c'est Thomas Mann qui, dès 1929, dans un petit livre intitulé Espagne, dénonce dans l'offensive nationaliste « le scandale le plus immonde de l’histoire de l’humanité ». Barou est allé sur place mener l'enquête au plus près tout en lisant et relisant les trois auteurs cités plus haut. En même temps, il cherchait à comprendre le succès foudroyant en Espagne du petit livre Indignez-vous ! de S. Hessel qui a donné lieu à la naissance du mouvement de protestation que l'on connaît. Au tout début, il se rend dans le petit village de Casas Viejas, au cœur de l'Andalousie. C'est là que s'est déroulée en janvier 33 une insurrection des habitants, sauvagement réprimée. Or ces paysans n'étaient pas des illetrés comme on a pu le dire et leur soulèvement fut en réalité le résultat d'une prise de conscience individuelle et collective qui a terrifié d'abord Manuel Azana le ministre républicain de l'époque et plus tard Franco le nationaliste. Or Mann parlait déjà des puissantes « revendications de la conscience ». C'est, nous dit Barou, exactement ce que nous découvrons chez ces ouvriers anarchistes de Casa Viejas, « ces ouvriers conscients ». Ils voulaient, en réaction à l'oppression de l'époque, créer une commune libre, capable de vivre en autarcie. Il y en eut d'autres en Espagne et on fit tout pour les éradiquer totalement. La liberté de conscience n'avait pas droit de cité. Barou met très bien en valeur aussi comment la politique de non-intervention choisie par l'Angleterre puis la France (celle du Front Populaire!) est née de la puissance de l'argent d'une part et d'une peur panique de la révolution communiste d'autre part. Et pendant qu'on refusait d'armer les Républicains, Mussolini, Hitler et Franco faisaient une sorte de répétition générale en Espagne avant l'immense carnage de la Seconde Guerre Mondiale. C'est pourquoi, dit encore Barou, « La guerre d'Espagne ne fait que commencer. » dans la mesure où elle reste un crime contre l'intelligence et la réflexion, toujours pas dénoncé comme tel. Des écrivains comme le poète Machado, venu mourir à Collioure, ou Lorca, assassiné en 36, sont des figures emblématiques de ce terrible conflit dont les conséquences pèsent encore sur l'Europe entière.
Je recommande vivement la lecture de cet essai magistral, facile à lire tant l'écriture est belle et la pensée limpide. Il est très instructif parce qu'il nous fait réfléchir sur une page d'Histoire que finalement nous ne connaissons pas bien. _________________ "Ne te courbe que pour aimer." René Char
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| | | rebel
Nombre de messages : 4279 Localisation : in the world Date d'inscription : 14/11/2008
| Sujet: Re: Jean-Pierre BAROU Sam 16 Mai - 9:33 | |
| Merci chère Nic pour ce résumé. Le livre me paraît très intéressant moi qui ai connu la ère Salazar et un peu son compère Franco. Ce sont des souvenirs d'adolescent qui m'ont marqué. _________________ Of this be sure : you do not find a happy life, you make it ! |
| | | Suzanne
Nombre de messages : 23447 Localisation : Perpignan Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Jean-Pierre BAROU Sam 16 Mai - 10:02 | |
| J'ai laissé le livre à Perpignan, pour que Loïc le lise. Je le lirai quand j'y retournerai. _________________ ne dit rien/n'ose pas /de peur/de faire malet la mer/se couche à ses pieds comme une bête aimable. |
| | | Sapho
Nombre de messages : 20663 Localisation : BRABANT WALLON-BELGIQUE Date d'inscription : 14/03/2014
| Sujet: Re: Jean-Pierre BAROU Sam 16 Mai - 14:29 | |
| C'est un livre que je lirais volontiers ma NIC; je reprends le titre sur ma liste pour un prochain achat ! Tu en parles avec tellement de conviction !! |
| | | Nicamic
Nombre de messages : 28439 Localisation : Perpignan Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Jean-Pierre BAROU Sam 16 Mai - 15:07 | |
| Tu aimeras, Sapho, j'en suis sûre. _________________ "Ne te courbe que pour aimer." René Char
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| | | le lémurien
Nombre de messages : 44357 Localisation : à gauche d'Alpha du Centaure Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Jean-Pierre BAROU Mer 20 Mai - 8:17 | |
| je te relis ce matin, ma Nic et je me dis que je vais le chercher. Il m'en apprendra davantage et je pourrai discuter plus avant avec Georges ! C'est le compagnon de mon amie Evelyne, natif de l'Hérault, grand spécialiste de la guerre d'Espagne (il a énormément lu et fait des recherches) c'est lui qui m'a prêté les livres racontant cette période où tant d'atrocités furent commises ! Je ressors toujours plus riche d'une discussion avec "Georges" ! _________________ Nous étions une étrave face à la vague grise puissante et salée du monde. Notre neuve impatience s'est brisée dans le silence hurlant. Ysandre
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| | | Nicamic
Nombre de messages : 28439 Localisation : Perpignan Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Jean-Pierre BAROU Mer 20 Mai - 11:33 | |
| - le lémurien a écrit:
- je te relis ce matin, ma Nic et je me dis que je vais le chercher. Il m'en apprendra davantage et je pourrai discuter plus avant avec Georges !
C'est le compagnon de mon amie Evelyne, natif de l'Hérault, grand spécialiste de la guerre d'Espagne (il a énormément lu et fait des recherches) c'est lui qui m'a prêté les livres racontant cette période où tant d'atrocités furent commises ! Je ressors toujours plus riche d'une discussion avec "Georges" !
J'aimerais bien discuter avec cet homme. Peut-être connaît-il Barrou dont la maison d'édition (Indigènes) est dans l'Hérault, à Montpellier exactement ? Et je serai enchantée d'avoir ton point de vue quand tu l'auras lu. _________________ "Ne te courbe que pour aimer." René Char
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| | | le lémurien
Nombre de messages : 44357 Localisation : à gauche d'Alpha du Centaure Date d'inscription : 10/03/2014
| Sujet: Re: Jean-Pierre BAROU Mer 20 Mai - 11:55 | |
| Comme je te le disais, Georges est le compagnon d'Evelyne, ils ne sont guère loin de chez toi, ils habitent Cap d'Agde, je t'en ai déjà parlé par ailleurs. il faut que je regarde à la bibliothèque d'ici pour voir s'ils l'ont ce bouquin ! _________________ Nous étions une étrave face à la vague grise puissante et salée du monde. Notre neuve impatience s'est brisée dans le silence hurlant. Ysandre
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| Sujet: Re: Jean-Pierre BAROU | |
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| | | | Jean-Pierre BAROU | |
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