Catherine CLEMENT

La Reine des cipayes


396 pages Editions Seuil


Elle était la reine de Jhansi, un royaume libre du centre de l’Inde. Une jeune veuve de trente ans, impétueuse, fière, et qui n’avait peur de rien ni de personne. Ses sujets l’appelaient Lakshmi Baï et ses proches Chabili, c’est-à-dire la « Chérie ». Mais ses ennemis les Anglais la surnommaient Jézabel, ou Jeanne d’Arc, comme la sorcière française.

Elle mourut à la guerre, habillée en garçon, les rênes de son cheval entre les dents, une épée dans chaque main et ses perles au cou. Ce mouvement de libération nationale que l’on connaît sous le nom de « révolte des cipayes » déchira le ventre de l’Inde au milieu du XIXe siècle, lorsque les soldats indigènes à peau sombre qu’on appelait « cipayes » se soulevèrent contre leurs maîtres blancs, surnommés « John Company », en référence à la Compagnie de l’Inde orientale qui rançonnait le pays.
Trop d’humiliations, trop de rajas détrônés, trop d’exploitations, de brimades… Un jour, tout explosa. L’insurrection naquit, irrésistible. La guerre d’indépendance indienne dura deux ans, deux terribles années de victoires et de massacres, largement commentés depuis Londres par deux correspondants de presse, Karl Marx et Friedrich Engels.

Quand sa guerrière mourut, l’Inde cessa d’être libre. Mais encore aujourd’hui, les petits Indiens apprennent à l’école la chanson qui célèbre sa gloire. Un destin fulgurant, chanté par tout un peuple, et raconté avec force par Catherine Clément, qui retrouve ici l’Inde qu’elle connaît si bien.

Philosophe et romancière, Catherine Clément dirige aujourd’hui l’université populaire du Quai-Branly et intervient régulièrement sur France Culture. Elle est l’auteur de très nombreux livres parmi lesquels d’immenses succès internationaux comme La Senora, Pour l’amour de l’Inde, ou Le Voyage de Théo.


Un peu déçue par l'auteur du voyage de Théo et de la Senora que j'avais adorés. Mais un peu seulement.

L'histoire qu'elle raconte je ne la connaissais pas, bien sûr j'avais entendu parlé de la révolte des cipayes, mais pas de la reine de Jhansi.
Ce que reproche surtout à l'auteur c'est l'intervention de Marx et Engels. On s'en fout un peu et ça casse le rythme.
A part ça j'ai bien aimé sa description de l'Inde, des castes, des rites. Je me suis attachée au personnage de Manu, même si on n'est pas sûr qu'elle ai été vraiment la personne que l'auteur a décrite, ce fut quand même quelqu'un de fascinant qui mérite d'être connue.

C'est un roman historique comme je les aime (mis à part les réserves faites plus haut)

Merci pour cette information Suzanne

Malgré "tes réserves", j' ai très envie de lire ce livre dont tu parles avec chaleur. Merci ma Suzanne, j'ai noté.

Merci pour tes ressentis SUZON !

C'est une période de l'histoire que je connais très peu donc cela me fera vraiment plaisir de lire le livre que tu proposes8 J'ai bien pris note !

Suzanne   J'ai envie de lire ce livre moi aussi, malgré tes réserves. J'ai lu au moins un livre de cet auteur mais lequel ?

Je vous conseille la Senora de cet auteur

Aimons-nous les uns les autres


Le mot de l'éditeur :

En 1871, la Commune de Paris, la révolution la plus généreuse que la Terre ait portée, embrase les cœurs et les rues. « J’avais beau me souvenir que notre Commune voulait refaire le monde sous le feu de deux armées, celle des Prussiens et celle du Foutriquet installé à Versailles, j’avais beau me dire chaque jour que la Commune était foutue d’avance, eh bien, elle avançait. »

Catherine Clément raconte avec fièvre ces mois d’espoirs et de rêves, jusqu’à la fameuse « Semaine sanglante ». Son roman convoque des figures historiques devenues légendaires (Louise Michel, Charles Delescluze, Giuseppe Garibaldi, Victor Hugo, Karl Marx, Georges Clemenceau) mais aussi d’inoubliables anonymes, qui réinventent le récit de ces jours tragiques et glorieux. Un couple anime l’histoire : le tout juste nommé ministre du Travail, Léo Frankel, un juif hongrois, et la sublime Elisabeth Dmitrieff, jeune Russe ascétique et flamboyante, envoyée par Marx au cœur de la tourmente.

Savoureux, haletant, d’une intraitable liberté de ton, ce roman donne à voir une Commune enfin démythifiée, plus proche de nous qu’elle ne le fut jamais.

Mon avis :


Fabuleux, je ne connaissais pas grand chose de cette période, grâce à Catherine Clément je connais beaucoup mieux.
L'idée de mettre en "héros" un "faux" naïf qui se pose les "bonnes questions" apporte beaucoup au dynamisme de l'histoire On apprend à la fin qu'il s'agit de.. bon bé vous n'avez qu'à lire le livre pour savoir.

Tu sais allécher tes lecteurs, Suzanne !   
Je connais assez bien l'histoire de la Commune qui m'a toujours attirée ; je sens que j'aimerai ce livre !

Oui je crois que tu aimerais, on y voit entre-autres : Foutriquet (Thiers) le Cosaque () Louise Michel, Karl Marx (autant l'autre-fois  (la Reine des Cipayes) on pouvait se demander ce qu'il venait faire dans l'histoire, autant cette fois il a sa place)

j'ai lu quelques livres historiques sur la commune, je continuerais bien avec le tien, Suzanne