Olivier de KERSAUSON

Nombre de messages : 5415 Localisation : Gironde Date d'inscription : 19/03/2014

OCEAN'S SONGS

Je ne peux pas écrire trop de choses sur le roman d'Olivier de Kersauson mais j'avais copié quelques phrases intéressantes de son livre Ocean's songs avant de le rendre à l'amie qui me l'a prêté, les voici ci-dessous - j'espère qu'elles vous donneront envie d'acheter ce livre ! Ce que j'aime chez O.D.K. c'est sa passion qu'il a pour la mer et la nature, il décrit très bien ce qu'il ressent, il parle avec franchise et sans détour, c'est un homme discret, modeste et plein de pudeur. Le luxe, les mondanités ne l'intéresse pas.
On découvre son caractère et toutes ses qualités en lisant Ocean's songs. Ils nous parle de tous les pays visités, et les océans qu'il a parcouru. Very Happy

"L'idée de ce livre est née à San Francisco à bord du Timaran Geronimo. Deux types à peine sortis de l'adolescence montent à bord. Mon équipier américain me les présent : Sergei BRIN et Larry PAGE, les fondateurs de Google. Deux types bruns très souriants et enfantins, ils veulent voir comment fonctionne un trimaran de trente mètres." - - - -

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"j'ai toujours pensé que j'avais le devoir de vivre mes aventures maritimes pour ceux qui avaient rêvé de la faire et qui n'ont pas pu !"
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"L'exploitation touristique a eu pour conséquence de chasser les gens du bord de mer - aux Antilles il y a encore 30 ans, les plus pauvres habitaient le long du littoral - aujourd'hui c'est l'inverse, tout comme en métropole d'ailleurs. Le bord de mer appartenait aux plus modestes, le tourisme a fait voler en éclats ces installations de populations. Il fallait construire "les pieds dans l'eau".
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"J'ai une tendresse pour toutes les amériques et pour les Etats-Unis en particulier (page 198). San Francisco a été un moment de grâce dans ma vie. C'est à S. Francisco que j'ai appris l'anglais sur les docks. J'ai fait éboueur et pris du grade pour finir conducteur de camion-poublelle, j'avais 23 ans, comme ouvrier je gagnais de quoi manger 2 repas chauds par jour, m'acheter un jeans et une liquette. Un armateur m'avait ensuite embauché pour faire des vernis sur un vieux gréement, on me payait 5 dollars de l'heure, j'étais heureux, j'ai vu l'Amérique dans ce qu'elle a de meilleur.
Cette vie américaine m'a ouvert les yeux sur la suffisance des Européens ...
New York est un endroit qui hurle, une ville de tolérance aux minorités. La ville vibrante des explorateurs, des vagabonds, des banquiers, des tailleurs, des bookmakers et des cireurs de godasses. La ville où s'expriment toutes les énergies de toutes les races qui se concentrent dans un même sentiments national.
Ce qui frappe à San Francisco c'est la légèreté de l'air, il y a un charme qui n'est pas abimé. Des villes comme Paris sont belles, rangé par Haussmann. Mais la ville ne me procurera pas une émotion comme une ville portuaire. San Francisco c'est les excès et les dingueries des années 60. Quand la brume tombe sur la baie il y a là une dilatation romantique incomparable, chaque fois j'ai ressenti cette époque de la ruée vers l'or. "
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« Je ne cherche pas des souvenirs, je cherche des émerveillements, et je suis émerveillé. » -

- - - - « Toutes les nuits de Noël, tous les premiers de l’an, c’est moi qui choisit avec enthousiasme de dormir sur le bateau . C’est à chaque fois un rendez-vous presque amoureux. Dévorer un sandwich seul à bord, et me sentir comme une sorte de veilleur de nuit. Une nuit de la Saint Sylvestre dans le port de Boulogne-sur-Mer, un type arrive d’allure modeste avec un repas chaud que sa femme venait de confectionner et deux parts de gâteaux, j’en avais la larme à l’œil. Deux paroles échangées, aucune envie de s’imposer. Simplicité et bonté des gens. Très ému à ce souvenir. »

etc ... etc ....

D'après ton ressenti, ce livre est en effet une réussite. Il a d'ailleurs été un best-seller dès sa sortie en 2008. Ce qui me retient d'ouvrir ce genre de livre, c'est de savoir que celui dont le nom figure sur la couverture n'en est pas l'auteur. En l'occurrence, souvenez-vous, il y a eu toute une polémique qui a fait du bruit et sans doute un procès (je n'ai pas suivi ce qui s'est passé ensuite).
Le livre a en fait été écrit par un "nègre", le journaliste Jean-Louis Touzet, moyennant finances naturellement ; le manuscrit n'ayant pas convaincu l'éditeur, la tâche fut confiée à un second "nègre" (je ne me rappelle plus qui !) ; une fois le livre publié, le premier nègre s'est aperçu que le second n'avait pas modifié grand-chose de sa propre rédaction et il s'est senti floué face au plagiat, réclamant sa part du gâteau !
On touche évidemment à la difficile question de la "négritude" en littérature. Personnellement, comme lectrice, je n'aime pas me sentir trompée. D'un autre côté si le livre est agréable à lire, pourquoi s'en priver et ne pas laisser les protagonistes démêler leurs affaires entre eux ? !

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"Ne te courbe que pour aimer." René Char

Nic a écrit:: Il a d'ailleurs été un best-seller dès sa sortie en 1808.

heu...? il faut remonter si loin ....... Olivier de KERSAUSON 300491

nanananèreu ! siffle

Finalement, après avoir lu les extraits ci-dessus, je ne sais pas si je vais le lire... il est bourré de fautes de français ! et d'orthographe !
et c'est un journaliste qui l'a écrit ?! affraid

Kersauson aurait mieux fait de l'écrire lui même !

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Nous étions une étrave
face à la vague grise
puissante et salée du monde.
Notre neuve impatience
s'est brisée dans le silence hurlant.
Ysandre

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Bah oui ! tu as vu ? scratch

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Regarde mieux Olivier de KERSAUSON 2443700121

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je pense que celui qui a écrit le livre pour Kersauson a retranscrit ses pensées et ses impressions de voyage, pour ma part même en sachant tout ça j'ai bien aimé le livre, un bon moment de détente

qu'est ce qu'il faut regarder mieux, Nic ?
en voilà une au départ : vivre mes aventures maritimes pour ceux qui avaient rêvé de la faire et qui n'ont pas pu !"
de "le" faire et pas de la faire.
"J'ai "fait" éboueur... "j'ai été éboueur" serait mieux, non ?
Il est vrai que maintenant les gens disent : j'ai "fait" l'Espagne, j'ai "fait" l'Italie.... plus tard, je "ferait" cuisinier !
C'est idiot, je sais, mais les fautes dans les livres me gênent (même si moi je fais aussi des fautes ....) flower

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Bon je supprimerai mon message qui n'a rien à voir avec le sujet.

Ysou tu as fait une brillante démonstration

Je ferait cuisinier dis-tu Ysou en précisant que toi aussi tu fais des fautes !

Bon je sais, je suis l'hôpital qui se fout de la charité.

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ne dit rien/n'ose pas /de peur/de faire mal
et la mer/se couche à ses pieds
comme une bête aimable.

Suzanne a écrit:: Je ferait cuisinier dis-tu Ysou en précisant que toi aussi tu fais des fautes !

non non ! c'était écrit comme ça là où je l'ai vu ! j'aurais encore du mettre des guillemets !
remarque, sur le forum, je n'y fais pas attention : ce n'est pas un livre et nous ne sommes pas des écrivains ! par contre, quand je vois que j'en ai fait une (quand je vois ...) je là corrige !

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Ok mais tu avais mis des guillemets partout !
geek

Bon je te laisse lire ma réponse et je supprime nos mots maux !

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et la mer/se couche à ses pieds
comme une bête aimable.

mais... je l'ai déjà lue ta réponse ......?

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c'est pas grave, je conclus en résumé que j'ai lu : un livre débile, bourré de fautes, et fait par deux "nègres" !

Olivier de KERSAUSON 2443700121

je vous remercie pour vos commentaires !

personne n'a parlé de "livre débile" puisque nous ne l'avons pas lu .......

Le mot "nègre" n'a aucune connotation douteuse en l'occurrence et pour ce qui est des fautes .... flower

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le lémurien a écrit:: Qu'est-ce qu'il faut regarder mieux, Nic ?

Ma bourde, corrigée en douce rien que pour te taquiner. Razz

Florence24 a écrit:: je pense que celui qui a écrit le livre pour Kersauson a retranscrit ses pensées et ses impressions de voyage, pour ma part même en sachant tout ça j'ai bien aimé le livre, un bon moment de détente.

Tu as raison, ce genre de livre est écrit par celui qu'on appelle « un nègre » dans la profession (les Anglais parlent joliment d'« écrivain fantôme », ghost writer) à partir d'entretiens avec celui pour qui on écrit.
Quant au fait que tu aies « bien aimé ce livre, un bon moment de détente » et que tu continues de le penser, cela rejoint tout à fait ce que je disais plus haut :

Citation :: Personnellement, comme lectrice, je n'aime pas me sentir trompée. D'un autre côté si le livre est agréable à lire, pourquoi s'en priver et ne pas laisser les protagonistes démêler leurs affaires entre eux ? !

Ce fut le cas d'œuvres restées dans les mémoires, alors que tout le monde savait ce qu'il en était, à commencer par Les Rois maudits de M. Druon, lives écrits par Pierre de Lacretelle et Edmonde Charles-Roux entre autres ; Alexandre Dumas père eut aussi des nègres, en particulier Auguste Maquet pour Les Trois Mousquetaires, Le Comte de Monte-Cristo… La liste d'auteurs concernés serait longue !
Pour en revenir à Kersauson, il est donc loin d'être le seul à avoir utilisé les services d'un nègre. Pratiquement toutes les autobiographies et récits divers de personnes célèbres (chanteurs, sportifs, héros de faits divers…) sont écrits par des nègres ; de temps à autre, les noms de ces petites-mains apparaissent discrètement quelque part, jamais sur la première de couverture ! Ces récits de vie plaisent, pourquoi pas ?

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Nic a écrit:: Ma bourde, corrigée en douce rien que pour te taquiner.

quoi ?! me taquiner ? alors que je suis à l'agonie, malade comme un chien, sans défense...(!) Ah ! mais je t'en veux ! oh comme je t'en veux ! je ne répondrai plus à tes posts, je te bouderai ! ma rancune sera sans fin.....
Arf ! pourquoi tu ne me crois pas ? siffle

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