Lignes de Crêtes N. Yrle

Mon fil habituel est fermé, je ne peux rien poster   ; j'en ouvre un autre pour mon nouveau livre, j'attends des instructions de notre fée BRIe.
Voici, en avant-première la couverture (1ère et 4e) :

Très belle couverture ma Nic; sobre et correspondant bien au titre !

Une couverture qui attire le regard ; ça c'est sûr !

Bravo à toi et à ton éditeur.

J'ai hâte de tenir déjà ce livre entre mes mains !

Bon vent pour ton dernier roman 

Merci Sapho   . Je viens de changer l'image, je m'étais trompée  pour la 4e de couverture qui a été modifiée plusieurs fois !

Depuis hier soir, est annoncée sur mon site d'auteur ma nouvelle publication et on peut lire     un choix d'extraits sur cette page : http://www.yrle.com/nic/index-ldc.php
C'est le résultat du travail de mon informaticien préféré.

ton informaticien préféré travaille bien ! j'ai lu... et maintenant, j'ai la langue pendante, le cerveau qui berdance ! il FAUT que je lise ce bouquin !
C'est VITAL !

Ysou   

Merci à Mic et à ton éditeur pour le beau travail accompli !

Comme dit Ysou, tu nous mets l'eau à la bouche ; les extraits proposés sont alléchants et laissent entrevoir un roman superbement écrit et instructif !

J'ai passé une partie de la soirée à faire la connaissance de la ville de Llanars aux 501 habitants et à près de 1000 m d'altitude.

J'ai été éblouie par le charme de ses vieilles pierres et par ses paysages aux alentours.

Hâte, hâte ma Nic 

Tant mieux, Sapho,    , j'espère qu'aucun de mes lecteurs ne sera déçu

Ne jamais se prendre au sérieux et privilégier l'humour : voici Fantômette à Prats-de-Mollo !  

Mais que tu es mignonne, Nic 
"le chapeau de Mireille", lalalalala 

Ma Nic toute estivale au milieu de ses beaux romans 

Très mignonne toute de claire vêtue 

Fantomette !   je me roule par terre de rire !
Tu es toute jolie ma Frantômette ! je dirais même ravissante !


As tu signé beaucoup d'autographes ?
Avec toute ma famille, je n'ai pas encore pu le commencer !  le beau livre ! le soir je me couche et je dors, à peine ai je la tête sur l'oreiller !

Ma Sandrine, Pierre et mes deux loustics sont bien arrivés ! nous étions tout désorientés ce soir à table, Alain, Yannick, Kilian et moi !

Merci, Sapho, toi qui, fatiguée commetu l'es, as pris la peine d'écrire ce commentaire sympa. Préfères-tu une partie à l'autre ? Je suis curieuse ! 

Lignes de Crêtes.

"Si la vie n'est qu'un passage, sur ce passage au moins semons des fleurs". Michel de Montaigne. Cette citation va comme un gant à ce récit.
D'ores et déjà, je peux dire que la première partie m'a tenue en haleine. Impossible de me détacher de cette lecture !
De rebondissements en rebondissements, l'histoire de ce couple et de leur petit Jordi est menée avec la maestria d'un auteur confirmé en la personne de Nicole Yrle. Nous marchons dans leurs pas, nous voyons avec leurs yeux cette nature indomptée, l'ombre portée des montagnes, les couleurs délicates, les brumes qui adoucissent le paysage mais isolent de tout lorsqu'elles s'épaississent.
J'ai ressenti leurs angoisses, leur désespoir parfois. J'ai pleuré Nuria avec eux, j'ai eu peur pour eux. Enfin, j'ai vécu un morceau de leur vie par la simple magie des mots de Nicole.
Les portraits des personnages sont brossés avec sobriété et délicatesse, leurs réactions signent leurs caractère et c'est un bonheur de constater la bienveillance et l'esprit d'entraide toujours présents dans ce roman. Bien sûr, et comme partout, il y a les méchants ! j'aurais d'ailleurs bien voulu connaitre
l'auteur de la "lettre anonyme" qui avait pour but de salir deux bonnes personnes ........ sans intérêt, finalement !
Le récit de l'aiguat est épique ! c'est sans doute le côté "thriller" de Nicole Yrle qui nous donne la chaire de poule et les poils droits sur les bras !
Le retour du père de Jordi et d'Anna-Mireia a plombé la fin de ce livre. Il sortait d'un camp de concentration nazi après la guerre et ce n'était plus le même homme. Et cette histoire qui se termine bien pour les enfants nous montre un homme brisé par la perte de son épouse et un séjour en enfer. Peut être pour nous rappeler que dans une vie, même s'il y a une part de bonheur, il y a toujours "l'autre côté du miroir".
Toutes mes félicitations pour ce roman très abouti, Nicole.

Pas besoin de te dire qu' il m'a captivé ! la vitesse avec laquelle je l'ai lu en fait foi !

Ysou, n'en jette plus, je me cache sous la table. Je sais que tu es sincère et cela me touche d'autant plus. Tu as aimé, j'en suis vraiment heureuse, comment ne pas l'être ?

je ne t'ai pas fait de compliments, pourquoi rougis tu ? j'ai fait comme d'habitude, j'ai dit ce que j'avais pensé en reposant le livre. J'ai même dit que la fin était plombée par le pauvre père qui revenait de l'enfer ! 
Tu m'avais pas prévenue qu'il n'y avait pas un happy end ! 
je l'aurais lu quand même !

D'accord !

Super ton compte-rendu mon Ysou 

Que dire de plus; je suis tout-à-fait d'accord avec toi ! 

J'ai lu aussi ce livre d'une traite; l'écriture de Nic est tellement vivante, son vocabulaire riche et les détails de son récit précis !

J'ai aimé autant les deux parties du livre et surtout, j'ai beaucoup appris !

Je me rends compte que tu aimes beaucoup ta région et cette Catalogne divisée par une frontière, ce peuple fier et courageux.

Encore merci pour ce magnifique moment de lecture ma grande auteure !

Merci, mes amies   . A propos de la fin, Ysou, je me doute bien qu'un certain nombre de lecteurs regretteront l'absence de happy end. J'ai réfléchi, bien sûr, et il m'est apparu comme une évidence que dans le contexte historique dans lequel se déroulait l'histoire, un happy end était impossible ; j'ai beaucoup lu sur les camps de concentration (témoignages et romans) et j'ai trouvé qu'il ne pouvait pas en être autrement. Mic a trouvé cette fin "poignante" mais " réussie". Il a bien aimé aussi la conversation entre le prisonnier de guerre et le rescapé du camp de concentration. Qu'en as-tu pensé, Sapho ?
Ysou, merci de me permettre de reporter ton commentaire sur mon Livre d'Or, je le reprendrai en partie, sans ce qui concerne la fin justement, pour que d'éventuels futurs lecteurs n'en apprennent pas trop avant d'ouvrir le livre !
Puis-je en faire autant pour ton ressenti, Sapho, ou préfères-tu écrire toi-même ?

Heureusement que je ne lis pas que des livres avec happy end !  c'était plutôt un clin d'oeil que je t'adressais !   Cet homme était détruit, amputé d'une partie de sa vie, il ne pouvait en être autrement. Mic a raison : cette fin était réussie et conforme à tout ce que je sais des malheureux qui ont échappé des "camps". J'ai lu aussi beaucoup sur ce sujet.

Le papa de Francisco a passé 5 ans à Mauthausen, il m'en a parlé, il a composé un morceau bouleversant sur le sinistre escalier et il m'a prêté des documents

J'avais 15 ans quand j'ai regardé des photos et lu des témoignages de rescapés d'Auchwitz (ortho ?),  j'ai fait des cauchemars pendant près de deux ans. 
Il parait que j'étais trop jeune pour prendre connaissance de ces choses là, m'a dit un ami quand j'avais une vingtaine d'années (une partie de sa famille avait disparu dans les camps)
Je me suis documentée beaucoup plus tard très sérieusement, en essayant de prendre de la distance avec cette horreur.  J'ai quand même fait des cauchemars mais là, je réfléchissais beaucoup, j'essayais de tenir l'émotion trop forte en dehors de moi. Je ne voulais pas détourner les yeux lâchement, ils avaient subi "ça" ! 
Je rigole doucement quand j'entends des gens "célébrer l'humain", sa grandeur, son abnégation, et patati et patata ! il ne faut pas mettre tous les oeufs dans le même panier ! quelle est la proportion  de bonté dans cet océan de bassesse et de méchanceté ?

Article paru hier dans le magazine mensuel du Travailleur Catalan :