François WEYERGANS

L'auteur :
Il est né en Belgique en 1941 et se présente comme un écrivain-réalisateur franco-belge. D'abord critique de cinéma, il est devenu réalisateur de films (courts et longs métrages) et romancier. Il a reçu le Renaudot en 1992 pour La démence du boxeur et le Goncourt en 2005 pour Trois jours chez ma mère. En 2009, il a été élu à l'Académie Française.

Le livre que j'ai lu :


4e de couverture :
« Dans le train, il colla sa tête contre la vitre et aperçut en surimpression, flottant au milieu d'un décor de brousailles, un visage blême et crispé, le sien, avec son front reconnaissable, haut et dégarni, ses paupières gonflées et sa bouche aux lèvres minces. Il eut envie de se dire à lui-même : "Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?" Ce visage si près du sien lui inspirait une profonde sympathie. »
Nuit après nuit, un homme très perturbé se protège en évoquant son passé – tant de voyages, tant de rencontres amoureuses qui restent obsédantes. Sa mémoire lui donne le vertige. Ses souvenirs l'aideront-ils à aller mieux ? Il s'invente une série de doubles qui mènent une vie sentimentale tout aussi agitée que la sienne. Il voudrait aller rendre visite à sa mère. Elle vit seule en Provence et aura bientôt quatre-vingt-dix ans. Il a d'abord un travail à finir. Sa mère lui déclare : « Au lieu d'envoyer des fax à ta dizaine d'amoureuses, tu devrais publier un livre, sinon les gens vont croire que tu es mort. »
Mieux que personne, François Weyergans mêle la profondeur et l'humour, l'émotion et le rire, dans ce roman qui affirme avec force les pouvoirs de la littérature.

merci ma Nic de me le remettre en mémoire. Je l'avais noté pour le prendre, il a déjà un moment, et puis j'ai oublié ! donc un grand merci, je le remets à l'ordre du jour !

Trois jours chez ma mère : mon point de vue



J'ai pris par hasard à la bibliothèque ce livre de François Weyergans, parce que son nom me disait quelque chose, qu'il est entré à l'Académie française je ne sais plus quand mais je m'en souviens, et que son roman avait eu le Goncourt en 2005, l'année où Houellebecq a failli l'avoir !

Le livre est court et, franchement, je me suis ennuyée à plusieurs reprises. Certes, c'est remarquablement écrit, parfois brillant. Le procédé de mise en abyme me plaît en général beaucoup. Mais là, je finissais par m'y perdre. Le thème de la création littéraire ne pouvait que m'attirer mais à plusieurs reprises, j'ai éprouvé la fugitive impression d'un nombrilisme à peine dissimulé et le roman impossible à écrire qui finalement s'écrit quand même a fini par me faire rire sans me convaincre.

Si j'en parle ici alors que, vous l'aurez compris, ce n'est pas une lecture que j'ai appréciée, c'est que, une fois le livre refermé, j'ai regardé les critiques. Or, que ce soit du côté des professionnels mais surtout du côté des simples lecteurs comme moi, les avis sont diamétralement opposés ! Si donc, parmi les Clefs, quelqu'un a lu et aimé ce roman, je serais curieuse d'avoir son opinion et d'en dicuter.

Chère Ysou, je vais peut-être te décourager !    Tu le sais, rien de plus subjectif qu'un point de vue sur un livre ! 

non non, ma Nic, je sais que tu ne veux pas me décourager et tu sais que j'aime bien me rendre compte par moi même. Je le lirai et je dirai !