Nicole YRLE (France)

Merci ma Nic 

Pour nous, ce sera une découverte de cette horrible période vue par quelqu'un qui l'a vécue, qui a souffert et qui s'est battu pour garder sa dignité d'homme.

J'ai hâte de lire cette biographie mon cher écrivain 

Ysou, Sapho 

Quelques images de ma journée d'hier à Sansa, joli petit village de montagne : du pittoresque et du rigolo

Très beau stand ma Nic   et te voilà en agréable compagnie !

Le décor est fabuleux; que de verdure.....et de paix!

Tes lecteurs auront fait une bonne pioche avec ton nouveau livre 

J'ai commencé à écrire mes impressions sur ce livre que j'ai vraiment aimé, mais je paie cash le fait de ne plus écrire ! hé oui. Je gribouille, je rature, je recommence ...
c'est un travail de longue haleine, mais je vais y arriver.

maNic, ce personnage doit être truculent et ne pas engendrer la mélancolie, j'en souriais en vous voyant rire ! 

Ce maire, passionné et passionnant, qui consacre sa vie à son village avec enthousiasme est typiquement un homme du midi, truculent, plein d'humour, heureux de vivre et de faire plaisir.  
Ysou, il ne faut pas que ce que tu écris tourne au pensum ! Reste spontanée, comme tu sais si bien l'être

non non mon amie, c'est avec moi que je me bat : depuis que ma Sandrine est malade, je suis bloquée, je n'arrive plus à écrire. Il faudrait que j'y arrive, quand même !
quand je pense au peu de temps que je mettais, au journal, pour écrire un papier !

Une photo qui me touche énormément et que je me permets de mettre ici, parce que Francisco qui me l'avait envoyée dès son arrivée au village, l'a récemment mis en vision publique sur ma page Facebook. Il s'agit de Maria, 103 ans, la sœur de Francisco Ortiz Torres : elle vit toujours en Andalousie à Santisteban del Puerto, leur village natal. Quand elle était enfant, on jugeait inutile que les filles aillent à l'école et elle n'a jamais appris à lire ; quand elle a reçu les premières lettres de son frère, envoyées de France en 1945, c'est son mari qui les lui a lues. Elle fait partie, bien sûr, de celles et ceux à qui j'ai dédié mon livre, et j'ai régulièrement de ses nouvelles par son neveu, mon ami guitariste Francisco :

Oh ! c'est Maria !   Elle a 103 ans. Moi aussi je suis émue, je me souviens de leurs retrouvailles après la guerre, lorsqu'il est enfin retourné dans son village.
Merci d'avoir mis cette belle photo de la soeur bien aimée.

C'est d'abord Maria qui vient en France pour le revoir, il n'a pas le droit d'aller en Espagne. J'ai raconté leur retrouvailles à la gare, sous les yeux deJean-François ( futur Francisco) enfant.   Il devra attendre 28 ans avant de retourner dans son village.

hé bé voilà que je m'embrouille, en plusss !

Tu sis, Ysou, la mémoire immédiate nous trahit tous

oui, je sais ! j'ai constaté chez ma maman et autour de moi.

Très émouvante la photo de Maria !

Sais-tu si quelqu'un lui a lu ou peut lui lire ce livre ma Nic? 

  Merci infiniment, chère Sapho, pour ce ressenti précis et détaillé.
Si tu souhaites me poser des questions sur cette biographie, n'hésite pas, je serai ravie d'essayer de te répondre. 

Sapho, je m'aperçois que je n'ai pas répondu à ta question sur Maria. Francisco s'occupe beaucoup de sa tante et ce n'est pas simple, à pareille distance ; il retourne régulièrement en Andalousie pour s'occuper d'elle. Je pense que c'est lui qui lira des passages à Maria. Peut-être l'a-t-il déjà fait, c'est lui qui a pris la photo. Il rentrera en France fin août.

Oui ma Nic, j'aurai quelques éclaircissements à te demander. Je te recontacterai très vite ! Merci mon amie !

Ce sera avec plaisir, Sapho

J'aurais voulu savoir si aucun pays européen n'avait armé les républicains espagnols au début de l'insurrection de 1936?

( notamment L'Italie ou l'Allemagne?)

Dès le début de la guerre, l'Italie et l'Allemagne ont apporté un soutien puissant (en particulier des avions) aux fascistes ! L'Angleterre a d'emblée refusé son aide, allant jusqu'à dire qu'elle n'apporterait pas son soutien à la France contre l'Allemagne si elle intervenait en Espagne, car elle espérait encore se concilier l'Allemagne et voyait en Espagne une dangereuse pépinière communiste. Or, Léon Blum le socialiste avait promis des armes aux républicains dès juillet 36 ; devant l'opposition de droite, il décida une aide discrète de 25 avions ; la chose s'ébruita et donna lieu à une violente campagne de presse à droite ; Blum a finalement proposé, en septembre 36, le fameux pacte de non-intervention selon lequel toutes les grandes puissances s'interdiraient d'envoyer du matériel de guerre en Espagne. Mais l'Allemagne et l'Italie, hypocritement, ne tinrent pas leurs engagements. C'est ce qui décida la Russie à livrer des armes aux républicains contre 500 tonnes d'or de la Banque d'Espagne ! Une aide clandestine française, tout à fait insuffisante, se mit en place de façon sporadique. Il faut aussi penser aux Brigades internationales avec 53 pays représentés, dont la France, qui furent dissoutes en septembre 38, quand le gouvernement espagnol espéra ainsi améliorer ses rapports avec la France et l'Angleterre.
L'Histoire de l'Espagne est très complexe !

Très complexe en effet Nic ! Merci pour tes explications très claires !

J'espère que je n'abuse pas trop de ton temps 

Je suis allée voir à quoi ressemblait Santisteban del Puerto aujourd'hui: