Jean-Christophe GRANGÉ (France) P

Nous conseilles-tu de le lire? , car cela fait tout de même un sacré nombre de pages pour un roman policier !

 Dis-moi?       

franchement Sapho?  je pense que tu peux te  lancer  sachant qu'il se lit bien.  Peut-être même  trouveras-tu la fin intéressante et  moins longue que moi?  en fait  à mon humble avis  la fin pouvait se faire en 10 pages    sinon tout le reste se lit  très très bien. Et puis c'est  plutôt dans la catégorie suspense qu'un polar  

Merci Marie ! J'en prends bonne note !

     

celui la je ne l ai pas encore lu mais cet auteur qd on tombe dedans on ne peux plus s arrêter....mais parfois je trouve aussi qu il y a qq longueur, mais il sait tenir en haleine....et je me demande ou il va chercher tout ce qu.il ecrit.....parfois les films n ont pas ete une reussite ...pas etonnant car ce n est pas evident . autant de folies a transcrire au cinema...je reste fan des rivieres pourpres...

 celui la je ne l ai pas encore lu mais cet auteur qd on tombe dedans on ne peux plus s arrêter....mais parfois je trouve aussi qu il y a qq longueur, mais il sait tenir en haleine....et je me demande ou il va chercher tout ce qu.il ecrit.....parfois les films n ont pas ete une reussite ...pas etonnant car ce n est pas evident . autant de folies a transcrire au cinema...je reste fan des rivieres pourpres...

bonjour la Mouette, moi aussi j'ai aimé "les rivières pourpres". Ce que je reproche à Grangé, ce sont ses ficelles. On peut dire qu'il fait parfois du "remplissage"..... Est-ce que faire "un pavé" est un gage de qualité ? cela permet de vendre le livre plus cher, en tout cas....
Comme MarieC, j'ai souvent remarqué qu'il aurait pu écrire en 10 pages ce qu'il a élaboré en 50 et plussss....

voilà c'est  le contraire de  moi qui écris toujours trop court et qui ne développe pas assez loin s'en faut!  (rires! )  A nous deux on ferait un malheur JC et moi        je plaisante  mais c'est vrai qu'il remplit et le pire  que contrairement  à certaines autres lectures, je ne saute pas une  ligne. CA c'est quand  même  une preuve de talent non?

Je n'ai lu que "Les Rivières Pourpres", c'était pas mal, mais je n'en ai plus relu de cet auteur.
J'attends sans doute le duo Marie/Jean-Christophe !  

Suzanne a écrit:

Je n'ai lu que "Les Rivières Pourpres", c'était pas mal, mais je n'en ai plus relu de cet auteur.
J'attends sans doute le duo Marie/Jean-Christophe !  

je te préviens ça va décoiffer  entre mes phrases courtes et  pas développées et la description d'une rue qui dure  dix  pages chez JC  tu n'es pas rendue    

je demande à voir ! gnark gnark gnark ! 

J'ai fini de lire "le passager" il n'y a pas très longtemps. J'ai été tenue en haleine tout le temps mais déçue par la fin. On dirait qu'il s'est dépêché d'en finir en créant un personnage de dernière minute.

De Grangé, j'ai lu La forêt des Mânes qui se passe au Brésil et en Argentine si ma mémoire est bonne et Miserere : je crois que j'avais apprécié mais je dois avouer que j'ai en partie oublié ces romans ! Il me semble que Miserere comporte des passages très durs et que l'autre roman entraîne le lecteur aux confins de la folie et d'étranges légendes.

tiens je peux répondre? en énorme gros !!
miserere ils ont tourné un film. je mets ici ce que j'ai toruvé sur le net:

A Paris, Lionel Kasdan, commissaire de la BRI à la retraite, enquête sur un meurtre étrange : un chef de chœur a été retrouvé mort dans sa paroisse, les tympans détruits, sans qu'aucun témoin n'ait apparemment assisté à la scène. De son côté, Frank Salek, un agent d'Interpol menacé d'être mis à pied par ses supérieurs à cause de son comportement excessif, traque la piste d'une organisation secrète, spécialisée dans le kidnapping d'enfants. Lorsque Salek apprend la mort du chef de chœur, il pense avoir établi un lien avec sa propre enquête et accepte de faire équipe avec Kasdan. Mais plus l'enquête avance, plus Salek semble perdre pied, comme rattrapé par un secret jusque-là enfoui. Dès lors, les deux hommes vont plonger dans une affaire qui trouve sa source dans les heures les plus sombres de la Seconde Guerre mondiale...

je me souviens d'un film très rude

Miserere, 7^e roman de Grangé, paru en 2008 aux éditions Albin Michel.


4^e de couverture :
Ce sont des enfants.
Ils ont la pureté des diamants les plus parfaits.
Aucune ombre. Aucune inclusion. Aucune faille.
Mais leur pureté est celle du Mal.
Etrange assassinat d’un chef de chorale d’origine chilienne dans l’église arménienne de Paris. Disparitions de plusieurs enfants de chœur. Série de meurtres opérée selon un protocole macabre : perforation inexplicable des tympans, inscriptions tirées du « Miserere » d’Allegri, mystérieuses traces de pas autour des cadavres : pointure 36… Pour mener l’enquête, deux flics « border line » comme les aime Grangé : Kasdan, le vieux briscard à la retraite, et Volo le toxico, beau comme une rock star. Origines arménienne et russe. Deux hommes intelligents, acharnés, hantés par leur passé. Du pur Grangé, complexe, tourmenté, baroque. Un de ses meilleurs thrillers, peut-être le plus inquiétant, qui mêle enfance, torture (des bourreaux nazis aux bourreaux chiliens), expérimentations scientifiques ultimes et musique…

Miserere, Mon point de vue (après relecture) :


Il s’agit en effet d’un roman très noir, avec des scènes parfois très dures, pour ne pas parler de pages horribles !
La construction du livre est rigoureuse et plutôt classique, me semble-t-il. Je dois dire qu’au début, j’ai trouvé que les choses traînaient un peu en longueur avec des précisions biographiques sur plusieurs personnages plus que pointilleuses. En fait, la suite justifie une telle mise en place car tout ressort d’une logique implacable et d’autant plus frappante qu’à la réflexion on se dit que l’auteur pousse très loin l’invraisemblable mais on y croit, on marche !



Il m’a fallu m’adapter au style presque télégraphique, extrêment dépouillé : les phrases sont courtes, sèches, pronoms et adjectifs disparaissent souvent. Là encore, il faut reconnaître que ce choix d’écriture colle au sujet et contribue à entretenir une tension permanente.


Le titre, Miserere, renvoie à l’œuvre musicale de Gregorio Allegri, composée vers 1630 et longtemps chantée uniquement pendant la semaine sainte dans la Chapelle Sixtine sur ordre du pape qui interdisait aussi la diffusion de la partition, jusqu’à ce que le jeune Mozart, âgé de 14 ans, parvienne à la reconstituer de mémoire ! Depuis, ce chant choral magnifique et difficile est devenu un classique, qui émerveille tous les auditeurs et pas seulement à cause de son fameux do que seul un enfant ou un castrat peut chanter.



La voix dans ce qu’elle a de plus pur mais aussi de plus maléfique est évidemment au centre de ce roman. Il est question d’enfants, d’innocence, de pédophiles, de torture, de folie, de perversité, de pureté du son et de la race, avec toutes les dérives criminelles possibles qui évoquent un sombre passé et un présent ou un futur jamais à l’abri du pire.


Au regard de l’ensemble du roman, la fin m’a paru un peu expéditive : est-ce voulu ? Je ne saurais le dire...

en tout cas, ma Nic, ton compte rendu a piqué ma curiosité ! je vais le lire dès que je pourrai. Merci  

le lémurien a écrit:

en tout cas, ma Nic, ton compte rendu a piqué ma curiosité ! je vais le lire dès que je pourrai. Merci  

Ton point de vue m'intéressera au plus haut point car je conserve des interrogations sur un roman au demeurant original, je crois.

et le lémurien, par l'horreur, alléché
vous tint à peu près ce langage
- hé bonjour, les fans de polars
  que vous êtes jolis
  que vous me semblez beaux
  de cette patte, je m'en fus quérir
  Misérere du sieur Grangé
  et tant qu'à faire
  Kaïken, ou rien !
et nanti de ses deux bouquins
le lémurien se senti bien !


rhoooooo ! cette bestiole me rendra folle !!!

Armez vous de patience, gente Nicamic !
je lis en pointillés, j'œuvre en pointillés
rien de long ne fais
une fois là, une autre ici (j'aurais bien mis un C pour la rime, mais ça ne rimait plus à rien !)
je ne fais rien dans la durée
et puis je suis dans .... (ah ! non Ysandre, tu ne vas pas faire ça ?)
et puis je suis dans la purée !
(si ! elle l'a fait ! rhoooooo !)

gros bisous gente Nic, dormez bien.....   

OK le lémurien poète, dors bien toi aussi    

Je viens de terminer LE SERMENT DES LIMBES.
Quand on traque le diable en personne jusqu'où faut-il aller ?

J'ai été scotchée tout au long de ce thriller. Et je n'ai pas été déçue par la fin. Mais je me doutais un peu depuis le milieu du roman de certaines choses sans avoir d'explication logique.
Bien sûr, comme toujours il y a pas mal d' invraissemblances en ce sens que le personnage principal, dans la vie aurait du mourir 10 fois, que pour lui prendre l'avion c'est comme pour moi prendre le bus. Il ne se pose pas de questions d'argent... Tout le monde lui ouvre les portes quand il se présente...
Mais bon, c'est un roman.
Mais attention ce livre n'est pas pour toi Suzanne. Car il y a certains passages très gores (avec ou sans s ?)

Bathy a écrit:

Je viens de terminer LE SERMENT DES LIMBES.
Quand on traque le diable en personne jusqu'où faut-il aller ?

J'ai été scotchée tout au long de ce thriller. Et je n'ai pas été déçue par la fin. Mais je me doutais un peu depuis le milieu du roman de certaines choses sans avoir d'explication logique.
Bien sûr, comme toujours il y a pas mal d' invraissemblances en ce sens que le personnage principal, dans la vie aurait du mourir 10 fois, que pour lui prendre l'avion c'est comme pour moi prendre le bus. Il ne se pose pas de questions d'argent... Tout le monde lui ouvre les portes quand il se présente...
Mais bon, c'est un roman.
Mais attention ce livre n'est pas pour toi Suzanne. Car il y a certains passages très gores (avec ou sans s ?)

Pas pour moi non plus, alors .
Merci, Bathy, pour ton compte-rendu et ta mise en garde !

Merci Bathy, beurk, je déteste ça !

Miséréré

Bien construit ce livre : tous les ingrédients chers à Grangé sont là. Je passerai sur les scènes gores du bouge SM où, vraiment, j'ai été choquée et écoeurée. L'auteur a sans doute voulu montrer à quel point l'âme humaine peut descendre très bas dans la noirceur et la perversion.
j'ai surtout été intriguée par cette histoire de "voix qui tue" ! ces enfants choisis pour leur voix d'une pureté absolue, que l'on torture pour leur faire donner dans leurs cris de douleur, le son le plus haut (un contre UT ou un Do ?). Les médecins nazis ont fait des recherches je crois, mais je n'ai rien trouvé sur internet. L'horreur est partout ! je ne vais pas redonner les impressions d'ensemble qui ont été les miennes quant à la construction du livre, l'enquête menée à bout de souffle, la personnalité des deux enquêteurs, ceux qui l'on lu l'ont fait précédemment. Mais je me suis posé moult questions.
Est il possible que la France soit allée donner des cours de tortures aux militaires chiliens, qu'elle ait donné des parcelles de son territoire à des sectes nazies qui se présentaient comme tout à fait respectables, dans des endroits désertés par leurs habitants (exode rural) ? ou tout cela n'est il qu'affabulation d'un romancier.
" Ce qui est triste, conclut Bokobza, ce n'est pas seulement que le nazisme ait existé, qu'il ait contaminé le peuple entier et provoqué le massacre de millions de personnes. Ni que cette monstruosité persiste encore aujourd'hui, partout sur la planète. le plus triste, vraiment, c'est qu'il y ait une telle haine au fond de chacun de nous. Sans exception." dit le jeune chercher juif que les enquêteurs ont rencontré.
Au delà de ce thriller écrit par Grangé, je me suis posées beaucoup de questions.
je me suis passé le "miséréré" de Brunelli en lisant certains passages... et j'ai eu froid.
Les horreurs nazies, je connais. J'ai lu beaucoup de livres bien documentés, mais que cette lèpre puisse perdurer, même par groupuscules me terrifie.
Quand au style, c'est celui de Grangé, la construction ? elle est inégale, la fin, quand a elle est bâclée :
il aurait pu éviter le genre western : "nous sommes deux, encerclons-les !"
je ne sais qu'en dire